Un homme qui appelle la mort, destin, cet homme peut-il aller bien ?
Le prix de la passion
CHALET
Asli
Il a raison, je n'ai qu'à m'en faire un autre. J'attrape un nouveau bout de pain qui se trouve à ma gauche et entame ma préparation. Un bruit aigu me transperce les tympans. Un deuxième se fait ébruiter, des cris de peur jaillissent dans tous les sens.
Que se passe-t-il ?
Une multitude de coups de feux trompe dans toute la salle de séjour. Une fusillade ?
Mon regard tombe sur celui du mafieux qui a déjà sorti son arme. La panique me fait bondir de ma chaise. Je sors mon arme logée sous ma robe, entre mes cuisses et mes bas de contention. Arme à la main, je suis de près Canavar. Mon cœur bat à mille à l'heure. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, des coups de feux traversent les grandes baies vitrées et brisent le verre. Les hurlements de peur me bloquent la respiration. J'ai un mauvais pressentiment et il me pèse lourd sur le cœur.
Je suis Canavar dans le plus grand des silences. Mes yeux parcourent chaque recoin du chalet, cherchant désespérément des têtes inconnues, mais je n'en trouve aucune, seulement des visages familiers qui me déchirent le cœur. Leur visage tout paniqué et leur larme de frayeur me compriment la vue.
Mon arme entre les doigts, je tire sur un homme portant une cagoule. L'homme tombe au sol. Je continue mon chemin, derrière Canavar.
Canavar me fait signe de la main de prendre la droite, ce que je fais. À l'abri des regards, trois hommes cagoulés me font face, armés jusqu'aux dents. Furtivement, je sors trois de mes couteaux de jet et les lance avec précision. Les trois hommes tombent raides morts au contact de mes lames empoisonnées. Je persiste à suivre le chemin que Canavar m'a choisi. La longueur de ma robe me déstabilise, à contre cœur, je déchire le bas de celle-ci à l'aide de mes lames. Le morceau de tissus s'abandonne sur le sol carrelé. Mes jambes nues se frissonnent.
Un cri aigu me fait pivoter la tête, une femme est menacée par une arme. Les larmes se goutent à goutte sur son visage rougi par la peur. Avec discrétion et lenteur, je m'avance dans leur direction. Mes pas sont tels un loup cherchant son gibier. Mon arme en main, pointant le corps massif de l'homme.
Une boule me comprime le cœur. La peur de rater mon tir me comprime. Une seule erreur et elle en payera les conséquences. Et les répercussions sont le prix de sa vie. Une vie pure. D'un hochement de tête, je me reconcentre et vise la tête. Prenant une grande inspiration, je tire avec le plus grand des mutismes. L'homme menaçant la femme tombe à ses pieds. Un rictus satisfait de mon tir apparait. Je cours vers la femme et lui demande si tout va bien. La peur et la tristesse se mélangent à ces expressions faciales. J'attrape une bouteille d'eau traînant près d'une table et la lui tends suivie d'un sourire de réconfort. Elle doit être traumatisée. La mort se trouvait sous ces yeux. Elle se trouvait à quelques misérables centimètres d'elle.
Je l'abandonne par manque de temps et suis mon chemin. Je dois sécuriser la salle de séjour. Ne sachant pas comment le faire. Je suis les instructions que m'a ordonnées Canavar.
La droite semble se terminer à quelques mètres devant moi.
Un brisement de verre me fait sursauter. Un groupe d'hommes cagoulés entre dans le chalet. Un homme se différencie des autres. Il ne porte pas de gilet pare-balles. Il est vêtu d'un costume trois pièces bleu marine. Une cagoule recouvre l'intégralité de son visage, seules ses mains sont visibles.
Une carrure imposante oblige le respect. Entouré par ces hommes, l'homme imposant se place face au trône des jeunes mariées. Sara est dissimulée sous le corps d'Yvan. Il la protège. L'homme fixe les jeunes mariés avec insistance avant de déclarer :
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Du bout des doigts
RomanceOn dit souvent que le bonheur est un sentiment de renouveau. Asli est une fille qui a toujours voulu connaître le bonheur. Qui aurait cru que cela causerait sa perte. Un jour, elle perdit la seule chose qu'elle aimait plus que tout, elle perdit son...