chapitre 1

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"Les difficultés ne sont pas faites pour abattre, mais pour être abattues.

Charles de Montalembert

Asli, 12 ans

C'est une superbe journée, l'air est frais avec un arrière-goût de chaleur, une chaleur réconfortante. Le ciel est bleu clair, les nuages sont visibles de là où je me trouve. Ils sont d'une couleur de pureté remarquable. Ils semblent légers et doux !

On peut mème entendre le chant des oiseaux, de cette mélodie qui remplit mes oreilles de bonnes vibrations.

Cela fait maintenant une bonne heure que je joue dehors avec ma sœur et mes voisines. Nous jouons à papa et maman.

— Moi, je veux être la maman, crié-je, de joie

— OK, alors moi, je suis le papa, répond Firdaws tout en s'avançant près de moi pour me prendre par la main.

Firdaws est ma voisine depuis que je suis toute petite. On a toujours tout fait ensemble et puis on est amies depuis l'époque du bac à sable. Depuis cette époque on ne se lâche plus toute les deux. on est tellement inséparable que nos sœurs, Hanaa et Nina sont devenues, elles aussi meilleurs amies.

— Et moi, je veux être le bébé, ajoute Nina en rigolant.

Aujourd'hui est un jour très important pour moi, puisque c'est le premier jour des vacances. On est enfin en vacances ! À nous la liberté et les parties de jeux. Je n'ai qu'une envie crier de joie, crier le fond de ma penser à la terre entière tant je suis heureuse d'être en vacance.

— Asli, Hanaa, il est tard, c'est l'heure de rentrée maintenant, annonce ma mère au loin.

— On arrive, maman, crie Hanaa.

— Bon, les filles, demain, on sort à la même heure, comme ça, on pourra terminer de jouer à papa et à maman, OK ?, dis-je, en lâchant la main de Firdaws

— OK, répondent Firdaws et Nina en nous saluant de la main.

Hanaa et moi courrons vers notre maison tout en rigolant et en les saluant également de la main.

Le début des vacances rime toujours avec plaisir. Un plaisir qui est à partager avec ces copines, ces voisines, ces cousines... et même les inconnues.

Maman dit toujours qu'il n'y a pas mieux qu'un sourire sur un visage inconnue, que c'est bien mieux que n'importe quel cadeau, alors, je me dois de sourire et de faire sourire les gens que j'aime.

D'ailleurs, aujourd'hui au parc, j'ai aider un petit garçon. Il était coincé en haut du toboggan en spirale. Je crois qu'il ne voulait pas descendre par peur.

Alors je l'ai aidé et pour me remercier il m'a offert un sourire.

Au fait, je me souviens de la première fois que j'ai descendu ce toboggan, c'était après l'école.
Maman était venue me chercher. Elle portait un large sourire et m'attendait devant le portail de l'école. L'école n'étant pas très loin de la maison, nous sommes donc partis à pied.

Sur le chemin, je me souviens avoir aperçu le parc et d'avoir remarqué ce tout nouveau toboggan rouge et gris.

En le voyant je ne pus m'en pêcher de contempler ce magnifique manège, mais une peur de l'essayer me prenait par la main, telle une enfant perdue.

Je me souviens des mots de maman pour m'encourager à y faire. Elle m'avait dit : « La peur n'est pas réelle. C'est ton cerveau qui la crée pour te limiter. Il fait cela pour que tu ne deviennes jamais plus maligne que lui. Alors, tu vas combattre cette peur et monter sur ce toboggan tout en t'amusant. »

Du bout des doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant