Chapitre 8

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la vérité est sois terrible soit à mourir d'ennuis.

Lady sonsa

VILLA CANAVAR

Asli

— Kalil ? Dis-je d'une voix surprise.

L'homme qui se trouve au côté du conard, je le reconnais, c'est Kalil. J'ai grandi avec lui. Sa mère était la meilleure amie de ma mère. Elles étaient inséparables.

Un jour, la famille de Kalil a déménagé et on ne les a plus jamais vus. Que fait-il ici ?

Kalil me sourit et je ne peux m'en pêcher de lui sauter dans les bras.

Le connard fut surpris de ma réaction, le pauvre, il ne comprend rien.

— Tu n'as pas changé, lui avoué-je.

— Toi, par contre, tu es devenue une vraie femme, me dit-il, tout en rigolant.

— Tu trouves ? Lui demandé-je en desserrant, mes bras pour apercevoir son visage. Un visage que je n'avais plus vu depuis des lustres.

— T'es toujours aussi ravissante, m'avoue-t-il.

— Toujours aussi drôle à ce que je vois.

— Putain, mais tu dates, ajoute-t-il, toujours sous le choc de ma présence.

— C'est toi qui dates, rétorqué-je du tac au tac.

Après la mort de ma mère, la mère de Kalil est venue nous rendre visite, mais mon père l'a vite remballé. Alors depuis ces jours, je ne l'ai plus jamais revue, ni lui ni sa mère. Je me rappelle que ce jour, papa lui avait craché dessus. Je me souviens d'avoir été choquée de cette scène et de lui avoir demandé des explications face à son comportement. Ce qui m'a valu une gifle. Une gifle que je n'ai pu oublier. Cette gifle a été la première mais n'a pas été la dernière malheureusement.

— J'espère que je ne vous dérange pas, murmure le connard, ce qui me fit sortir de mes pensées.

Je tourne ma tête dans sa direction et le regarde dans les yeux.

— Canavar, je te présente Asli, on se connait depuis notre plus jeune enfance, avoue Kalil

Canavar fit les gros yeux et sourit. Pourquoi est-ce qu'il sourit tout le temps ? Il est vraiment trop bizarre ce mec.

— Alors, comme sa sorcière, tu connais mon cousin depuis l'enfance.

PAUSE, commença cousin. Ils font partie de la même famille ?

— Vous faites partie de la même famille ?, demandé-je, confuse.

Les deux me regardèrent comme si j'avais révélé une question bête. Comment j'ai fait pour passer outre. Pauvre de Kalil, il n'a pas gagné au loto, vu son cousin. Je le plein.

— On fait partie de la même famille du côté paternel pour lui et moi, maternel, ajoute Kalil.

Il me fait des gestes pour que je puisse mieux comprendre sa réflexion. Il m'explique tout son arbre généalogique en illustrant des métaphores, pour que je puissent mieux comprendre mais à la fois ne pas comprendre.

— OK, donc ta mère et son père, sont frère et sœur, répété-je en pointant du doigt le connard.

Kalil hoche la tête et l'autre connard continue de me fixer.

Va vraiment falloir que je fasse des recherches sur lui. Note à moi-même demandé à Sara de faire des recherches sur ce conard et le plus vite possible.

Du bout des doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant