PROLOGUE

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" Le positif attire le positif. "

C'est faux, totalement faux, penser positif ne m'a jamais apporté ce fameux positif, bien au contraire, il ne m'a apporté que des difficultés, du négatif, des douleurs...

Cette phrase a été la cause de toutes mes larmes et de mon tourment pendant mon enfance, entraînant ma perte dans un monde qui m'était inconnu.

Un monde dans lequel je n'avais pas ma place et pourtant ce monde avez besoin de moi, et moi, est-ce que j'avais besoin de lui ?

Savez-vous quel était le pire ? Le pire était que je n'avais jamais demandé quoi que ce soit. Néanmoins, ça a toujours été ma faute.

Ma faute...

POURQUOI ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?

Si vous pensez un jour que le monde est bon et généreux, je vous dirai qu'il est cruel et injuste.

Il ne suffit que d'une seul seconde pour que tout s'effondre, une seule seconde et tout ce pour quoi tu t'es battu disparaît, ne restant plus rien...

PLUS RIEN

On dit souvent que les mots peuvent tout réparer. Dans mon cas, ils ont tout brisé, tout abîmés, tout détruit. Un mot a créé une descente qui m'était inconnue, une descente bien trop profonde pour moi, pour mon âge.

J'ai rêvé d'un avenir heureux, d'un présent heureux, et même d'un passé heureux, mais la réalité m'a vite rattrapé. Elle m'a pris par le bras et m'a ramené à ma place, là où les malheureux me sont dû, là où le feu est ma guérison, là où le malheur des autres pouvait causer une infime joie en moi.

Suis-je un monstre, le genre de monstre qu'ont fui, ceux qui nous terrifie, ceux qui hantent nos rêves les plus sombres ?

Suis-je une erreur de la vie, celle dont la mort est le seul remède ?

Suis-je le pêcher de mes parents, celui qu'on cache par honte ?

On dit souvent que pour qu'un esprit soit saint, il faut qu'il se trouve dans un lieu saint, un corps saint.

Si je me base sur cette phrase, je ne suis pas responsable de mon état, je vis une guerre à toute heure, je côtoie des gens mauvais et ma famille...                                                                      
Une famille pour qui je serais prêt à mourir ne me considère même pas un temps, soit peu. Ils veulent me voir morte, ils veulent mon malheur.

Pourquoi ? Je ne sais pas, ou plutôt je ne veux plus le savoir...

J'ai une peur, une peur de ne pas connaître ce sentiment, celui que mon cœur désire avec faire veur. Celui qui hante mes pensées, mes rêves.

Mon envie de ressentir cette émotion, dont on m'a parlé avec tant de joie. Est-ce si mauvais d'espérer une chose au prix d'en être égoïste. De tellement le vouloir à en être aveuglé.

Je le veux.

Est-ce que je le mérite ? Non.

Je suis une personne, un être de tourment. J'ai causé une perte. Une perte d'un être cher. Aux yeux du monde, on appelle ça un meurtrier. Moi, j'appelle cela un monstre. Je suis une bête sauvage qui se laisse guider par ses intuitions, par ses envies. Je me laisse sombrer. Je laisse ma folie me guider. On dit oui à la folie et non à la logique, au rationnel.

Pour le bonheur de tous, j'accepte de sombrer dans cette folie que je connais tant.

Thrillers warning :

Dans cette histoire, on va parler de troubles mentaux, de viol, de meurtre, de violence physique, mais aussi mentale, de drogue, de kidnapping... Bref beaucoup de passage assez fort donc je vous prierai de vous abstenir pour les âmes sensibles.

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Bonne lecture,

Très cher lecteur, très chère lectrice, voici ma première œuvre. J'espère que vous l'apprécierez tout autant que moi...

Du bout des doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant