"On pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les mort "
Guy de Maupassant
Canavar
J'ai un mal de cou atroce, ce canapé est horrible, pas confortable du tout. Je n'y redormirai jamais, dessus. Soyez en sûr.
La nuit dernière, j'ai rencontré la grand-mère BELZI. Il ne me reste plus que les cousines BELZI et j'aurais rencontré la famille au grand complet.
De plus, j'ai trouvé ça marrant la confrontation, la petite fille contre la grand-mère. Ça pourrait se vendre des millions à Broadway. Bon à mon goût, il manquait un peu de crêpage de chignon et d'insulte, mais disant que pour une première ça passe.
Mon téléphone vibre, je peux y lire Kalil.
Je lui ai confié une missions. Durant mon absence, il se doit de cadrer mes hommes. Je ne peux m'en occuper. J'ai donc pris la décision de placer Kalil en second. Pour que je puisse m'occuper de la mafia KAYA et celle de BELZI.
Je ne suis malheureusement pas encore le chef de cette empire KAYA. Mais je le serais très prochainement. Ce n'est qu'une question de temps.
Je dirige le téléphone à mon oreille et décroche.
Moi : allo ?
kalil: oui, allo ?
Moi : oui ?
kalil: ne me dis pas que tu l'as épousé.
Kalil est mon cousin. Nous avons le même sang. Nos veines sont semblables et pourtant nous ne sommes pas identiques.
Lui est un homme bon. Il se bat au nom de la paix. Ce qui n'est absolument pas mon cas.
Moi, je suis un être de tourment. Je me languis des souffrances d'autrui. J'aime cette odeur de peur, cette odeur qui se caractérise si bien en ma présence.
Je suis un guerrier qui se bas au nom de la guerre. Au nom de la mort, de l'enfer.
Moi : d'accord, je ne te le dirai pas.
Un soufflement de mécontentement se fait entendre. J'aime ce souffle. Ce souffle de contradiction entre les deux opposants.
kalil: putain Canavar, tu te fous de moi.
Si tu savais comme j'aime te saouler. Je pense que tu sauterait d'un pont sans aucune hésitation. Pour ne plus jamais avoir affaire à mon attitude qui te déplaît.
Moi : oui, très clairement, oui.
kalil: sale chien, tu l'as épousée et tu ne m'as même pas invité.
Le timbre de sa voix sonne le reproche. Ce qui me fait rire au éclat. Sa voix a beau être grave de nature, à ce moment précis, l'intensité est aiguë. Il ne peut se contenir. Le choc de la nouvelle est bouleversant, selon lui. Selon sa voix.
Moi : c'est moi son mari ou bien c'est toi.
kalil: c'est toi, bien évidemment, dit-il en riant.
Moi : je préfère, sinon tout se passe pour le mieux ?
La dernière fois que nous nous sommes téléphonés, j'ai su qu'une de nos cargaisons s'était fait voler.
En ce moment, rien ne va plus. On ne cesse de me volait mon argent. Je ne sais qui est derrière tout cela. Mais je compte bien le découvrir. Peut-être que je n'ai pas suffisamment montré mes dents.
Sûrement
kalil : je dois te laisser, on se voit tout à l'heure et oui, tout se passe bien, les ventes sont au plus mieux.
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Du bout des doigts
RomanceOn dit souvent que le bonheur est un sentiment de renouveau. Asli est une fille qui a toujours voulu connaître le bonheur. Qui aurait cru que cela causerait sa perte. Un jour, elle perdit la seule chose qu'elle aimait plus que tout, elle perdit son...