Chapitre 18

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Si vous pensez que l'amour existe, je vous répondrai que c'est un piètre mensonge. Le désir lui...

Asli BELZI

Quelques jours plus tard,

VILLA DES TRAFIC

Asli

Une prise sur mon épaule me fait sortir de ma transe, mon regard se relève et tombe sur un homme aux yeux verts. Un léger sourire angélique se dessine sur ces belles pommettes. Ces cheveux bruns sont telles l'écorce d'un chêne. Je ne peux détourner le regard de ce beau visage. Ces pommettes me font perdre la raison. Ces verts m'hypnotisent. Je suis aveuglé par cet homme que je ne connais point, mais dont j'ai la vague impression d'avoir déjà rencontré des années en arrière. Cela est sûrement dû à mon incroyable imagination. En ce moment, je me perds facilement entre la réalité et les rêves. Tout ce mélange. Je ne sais même plus où donner de la tête. J'ai tellement de responsabilités que je me laisse submerger par l'inertie.

Nous sommes à la villa des trafics. Marco a sollicité mon aide sur une affaire. Et il m'a informé d'apporter Canavar avec moi. Je ne sais pas quel est ce subit problème.

Au vu du ton que prennent les deux hommes. J'en conclus que le problème est critique. Mais je n'ai absolument pas la tête pour un autre souci. J'espère que Canavar le résoudra sans mon aide.

Le mariage arrive à grands pas. La peur que tout ne se passe pas comme prévu me bloque la gorge. J'ai peur qu'elle n'aime pas son mariage. Qu'elle soit déçue. Je ne pourrai supporter ce regard, pas une seconde fois dans le mois. Il m'en est impossible.

— Nous ne savons rien de plus sur ces hommes, tout ce que nous savons, c'est qu'ils ont un lien avec la mafia italienne, nous informe Marco.

— Comment cela est-il possible ? Demandé-je intrigué par ce que nous révèle Marco.

Il nous a fait venir en urgence pour un problème d'argent. Selon ces calculs, plus d'un million d'euros a été volé. Si ça avait été une petite somme, je n'aurais rien fait, mais là, on parle d'un million d'euros. C'est une grosse somme d'argent. Je ne sais comment cet argent a pu se faire voler. Le système est infaillible. C'est Sara qui l'a mis en place.

— Pourquoi penses-tu que c'est la mafia italienne ?

La voix de Canavar me fait sortir de ma réflexion. Il a raison, pourquoi cela seraient-ils les Italiens ? Mon père et David ont fait un pacte, alors pourquoi nous voler.

— Y a un peu plus d'une semaine, nous avons reçu un message anonyme. Dans ce message, il était inscrit des menaces de mort envers toi, Asli. Dans le message, il scrupule te vouloir morte et te voir tout perdre.

Me voir morte ? Je sais que je ne suis pas aimé par la plupart des mafieux de ce monde. La liste des gens qui veulent me voir morte est bien longue. J'en suis conscient. Mais dans les mots qu'emploie Marco, j'ai une nette impression que cela est personnel. Je ne suis pas un enfant de chœur, mais je n'ai causé aucun mal intentionnel.

— Je ne vois pas le lien avec les Italiens, ajoute Canavar.

Il a raison, je ne vois toujours pas le lien. Mon cerveau a beau se mettre en marche pour trouver les liens et le pourquoi du comment.

Du bout des doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant