9 - Génial.

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Quand je suis rentrée à l'apart Lundi après les cours, Norma ne s'était pas privé pour me punir comme l'éducation qu'elle m'avait donné jusqu'à présent le demande.

Cinq heures... cinq heures dans la buanderie, enfermé et seule. Sans nourriture et juste un verre d'eau rempli de moitié à ma disposition, la peur était omniprésente.

Ces derniers jours, Norma m'inspirer de la pitié vis à vis de sa situation avec Levan mais toute cette empathie s'était vite re-transformé en rancœur.

Mardi et Mercredi étaient les jours les plus pénibles, comme nous n'avions pas cours à cause d'un règlement de comptes de qui s'étaient régler près du lycée -celui-ci avait fermé par précaution -, Norma s'était arranger pour me faire bosser plus que d'habitude.

Bref, aujourd'hui on est Jeudi, et, dans quelques minutes, je devrais passer minimum deux heures avec - ça le dégoûte de dire son nom (on l'appelera "l'inconnu" à partir de maintenant) - l'inconnu.

DRING

Et voilà...

Mon heure est arrivé...
Le prof parle mais je ne l'écoute pas, je ne cesse de penser à ces heures de tortures partagées qui arrivent...

- Ça va ?!

- Ha ! Heu... Salut ! Mouais et toi ? Je demande à Alexandre qui vient de me surprendre par derrière alors que je me dirigeait vers la salle de repos des agents d'entretiens.

- Moi oui mais toi, qu'est qui ne va pas ?!

- Je suis collé.
Ses beaux yeux ténébreux s'écarquillent.

- Toi ?! Collé ?! Pince moi, je rêve ?!

- Oui, moi collé, non tu ne rêves pas. Je dis en riant.

- Mais pourquoi ?!

Au moment où il me pose cette question, j'aperçois Nicolas, devant la salle où je dois me rendre.

- Parce que j'ai essayé de faire du bien aux générations futures.

Il éclaté de rire.

- Ça, c'était logique de ta part, il se cale sur mon rythme, mais comment as-tu procédé ?!

À ce moment, je vois Nicolas qu'il me lance un regard noir.

- J'ai l'impression que ton meilleur ami y est pour quelque chose dans cette histoire. Tu vas où ? La sortie est à l'autre bout du lycée.

Il m'a accompagné ? Pourquoi ?

Je lève les yeux aux ciel pour prendre un air agacé, puis répond :

- Tu vois le connard qui pense faire peur en louchant là-bas ?

Je pointe Nicolas du doigt et celui-ci le voit.

- Heu...

- Et bah c'est là que je dois me rendre.

On arrive tous les deux à quelques mètres de Nicolas. Je m'arrête et me tourne vers Alexandre.

- Je te laisse, à demain sûrement. Sur ces mots, frustré d'avoir laissé Alexandre, je rejoins Nicolas qui, m'attend ? Alexandre me fait un signe de la main puis repart par où nous étions arrivé.

Je me retourne vers Nicolas, il ne reste presque plus que nous dans les couloirs.
Sa tête d'idiots me fait pouffer de rire.

- Quoi ? Me demande Nicolas sèchement.

- C'est ta gueule, elle va pas du tout avec... tout enfaite.

Il me fait un doigt d'honneur en ouvrant la porte de la salle de repos.

Personne.

- Bon bah, on va devoir se débrouiller, déclarais-je.

On fouilla quelques minutes puis on trouva un placard à balais dans lequel tous ce dont on avait besoin s'y trouvait.

- On commence par où ? Demandais- je avec agacement.

- Nulle part, je vais de mon côté et toi du tiens. On se retrouve à 20h devant la sortie. Il prend un chariot et pars.

- IL FAUT AU MOINS QU'ON SE PARTAGE LES ÉTAGES ! Lui criais-je alors qu'il était dans le couloir.

- Je prend le deuxième et le troisième et toi le rez-de-chaussée et le premier. Il cria sa réponse mais je l'entends très mal, comme si il était déjà loin.

Génial.

𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant