12 - Toujours pas.

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Paf...

- Mais ?! Nicolas, à mon réveil, il était qu'elle heure ?!

- Vers 22h45, pourquo-... merde...

- Oui...

Ça fait quelques mois que le ville a mise en place un nouveau système de lumières, celles-ci s'éteignent automatiquement à 23h précisément afin de soutenir le parti écologique élu au conseil de l'état.
La ville d'Hilton fait en sorte de réduire au plus ses consommation énergétique.

Nous ne sommes pas une grande ville, pas d'hôpital, pas de commissariat, juste une école qui fait aussi collèges et Lycée et un centre commercial où personne ne s'y rend.

Nous sommes plongé dans le noir, l'obscurité la plus totale. Seul quelques panneaux phosphorescent brille dans ce noir abyssal.

- Tu vois quelque chose ? Je demande à Nicolas, perdue.

- Oui.

- Dirige toi vers le panneau de sortie et je fais pareille.

Observé de plus près, le visage de Nicolas me paraît plus...

Beau.

- Je sais que je suis irrésistible mais si c'est au point qu'on me fixe aussi intensément que tu le fais alors je suis un cadeau divin, il dit en rigolant mais ça ne me fais absolument pas rire.

Mes joues s'enflamment et je suis sûre qu'elles ont pris une teinte écarlate.

La voix de Mike résonne en moi :

" Si on t'attaque, contre attaque. Si on te feinte, feinte à ton tour. Dans ce monde, les personnes puissantes sont celles qui ont compris ces principes."

- Je crois que les miroir chez toi sont défaillants, il faudrait peut-être penser à vous les faires rembourser.

Controllo...

- Si je te fixait aussi "intensément" - comme tu le dis - c'est parce que t'as un truc sur ton visage, et c'est plutôt dégeu.

J'explose de rire, son visage habituellement blasé est si satisfaisant à voir choqué.

- Tu te fou de ma gueule ? J'ai vraiment un truc sur le visage ?

- Oui, comme du chocolat ou un autre truc dans le genre.

- Ou ça ?!

Je lui pointe du doigt de loin le haut de sa bouche charnue.

Hein ?!

Il passe son pouce sur le coins droit de sa bouche.

- Toujours pas.

Il réessaie, sans succès.

- C'est bon, là ?!

- Non. Sérieux tu sais pas enlever un bout de nourriture sur le coins de ta bouche ?! Tu sais que normalement c'est niveau maternelle ?! Je lui lance pour rigoler.

- E-est-ce que... t-tu peux m-me...
L'enlever ?

Che cosa ?

- Ça tu t'étoufferais la politesse de temps en temps ?!

Il me regarde avec des yeux menaçants, pervers.

- Bon d'accord...

J'approche ma main de son visage, celui-ci étant à quelques centimètres du miens.
Ses yeux noirs perçants regarde droit dans mes yeux verts clairs.
Ma main se pose sur sa mâchoire puis se retire presque tout de suite, un coup de jus nous traversa instantanément. Je reposa, doucement, ma main sur son visage puis, avec mon pouce, retire le bout de chocolat sur le haut de sa lèvre supérieur.

Elles sont douces.

L'air est électrique. Je me dépêche de retirer ma main, et soutien son regard.
Notre bataille de regard ne dure pas plus de 3 minutes puisque Nicolas détourne le regard presque aussitôt pour ensuite s'en aller je ne sais où.

- Où est-ce que tu vas ?! Attend moi, ok a dit que l'on devait rester ensemble le temps qu'on trouve une solution !

- J'ai sommeil, je vais essayer de trouver un endroit pour s'y reposer. Viens si tu veux, c'est pas mon problème.

- Va te faire, tu rêves si tu penses que je ne vais pas venir.

Dans le noir je ne vois rien, pour moi la seule solution pour retrouver Nicolas dans le noir est de foncé tout droit. La solution est plutôt efficace sauf qu'au lieu de juste le rejoindre, je lui foncé dessus et le percute.

- Putain Aurora ! Fait attention j'ai failli me ramasser ! T'es chiante putain !

- Je ne veux pas insinuer que sa majesté est aveugle mais, je te rappel qu'il fait putain de noir ducon !

Silence. Je ne voie pas sont visage donc je ne sais pas ce qu'il se passe. Puis, bout de quelques secondes :

- Tiens toi à moi.

Scusi ???

Il continue :

- Au moins on sera sûrs qu'on ne se foncera pas dessus mutuellement.

- Est-ce que je rêve ?! Nicolas Gilles est enfaite, je mime l'étonnement, sympathique..? Mais où va le monde ?! Rigolais-je.

Et pour la première fois de ma vie, j'entendis un phénomène extrêmement rare... Nicolas rie. Mais pas une rire sadique ou pervers comme j'ai l'habitude de l'entendre. Un vrai rire, un rire sincère qui me prouve qu'en réalité, il n'est peut être pas si méchant - peut-être.

En rougissant, j'attrape le bras de Nicolas pour me guider. Celui-ci a un sursaut puis, commence à marcher. En étant joueur de basket, je me doutais bien que Nicolas était musclé mais, je ne pensais pas à ce point là...

Aurora tu as perdu la tête ou quoi ?!

- Où est-ce qu'on va ? Je demande à Nicolas qui a l'air de savoir où il va. Ca fait - je pense - à peut près dix minutes que l'on marche, nous avons monté deux étages tourné trois fois à droite et deux fois à gauche.

- On est bientôt arrivé.

Soudainement, une question que je ne mettais pas posé me vient à l'esprit.

- Comment arrives-tu as voir aussi bien alors qu'il fait tellement noir que j'arrive à peine à voir mes pieds ?

Silence...

Encore et toujours.

- C'est bon, nous y sommes.

- Mais où ça à la fin ?!

Il alume une lampe torche et...

- wow. Mais...

𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant