Le weekend est passé plus vite que je ne l'aurais cru. Suite à sa conversation épineuse avec Mike, Norma m'a presque laissé tranquille. Bien sûr elle ne m'a pas dispensé de mes tâches habituelles mais elle m'a laissé faire ce que je voulais à côté.
Évidemment pas tout ce que j'aurais voulu faire mais hier j'ai pu aller m'acheter une nouvelle chemise de nuit pour remplacer l'ancienne et contre toutes attentes, c'est Norma qui m'a proposé de me la payé quand elle m'a remis l'argent des courses.
Bref, aujourd'hui on est lundi 21 Mars, le dernier lundi avant les vacances et le premier jour du printemps. Ce matin, en me réveillant, j'étais si fatigué que je suis venu en jogging avec un T-shirt blanc trop large et des chaussons en forme de vaches. Comme d'habitude j'arrive au lycée à pied, mais cette fois ci j'ai presque 15 minutes de retard. Je coure dans les couloirs pour arriver le plus tôt possible à mon cours d'espagnol quand, soudainement, je rentre en collision avec quelque chose de dur. Un mur... Qui bouge ?
Ho non..
- Putain ! Je me suis déglingué.
C'est mon front et mon nez qui me font le plus mal mais l'embarra à prit le pas sur toutes mes autres sensations.
- T'avais qu'à regarder où tu allais petite emmerdeuse.
Pitié, que ce ne soit pas la personne à laquelle je pense...
Je lève les yeux et, effectivement, c'est bien Nicolas que je viens de percuter. Il se tient devant moi, me jugeant de la tête aux pieds avec un regard si arrogant qu'il me donne envie de lui arracher les yeux.
- Tu rigoles ou quoi ? C'est toi qui regardais pas où t'allais !
Je m'avance vers lui. Je suis vraiment en colère et je veux qu'il le sache. Il porte un T-shirt à manche courtes noir, un jogging de la même couleur que son T-shirt et des air force, elles aussi noires. Ses cheveux ébène lui tombent sur les yeux et sa mâchoire carré se contracte. Il me surpasse par sa taille et est assez imposant ce qui devrait me faire peur mais je me rassure en me disant que, bien qu'il fasse le double de ma hauteur, la taille de son cerveau fait la moitié de celui d'une cacahuète - il n'en a tout simplement pas.
- Ca se trouve c'est ta mère qui t'as mis sa coke sous le nez, ça expliquerait pourquoi tu vois pas clair. Après tout, telle mère telle fille, non ?!
Il rigole et là,c'en ai trop. Je lui donne un coup entre les jambes et je lui dis tandis qu'il s'effondre au sol, les mains entre les jambes :
- Norma n'est pas ma mère donc, non, on ne pas dire "telle mère telle fille"... Et toi à partir d'aujourd'hui on ne pourra plus dire "tel père tel fils", étant donné que ton géniteur à fait deux gosses dans pratiquement chaques états et, j'espère, qu'à l'avenir tu n'auras plus le don d'en faire.
Et là, maintenant, un ensemble de profs apparaissent dans le couloirs où Nicolas est au sol par ma faute. Je me dépêche d'aller à mon cours d'espagnol - pour ce qui en reste - laissant un homme au sol, seul.
***
Génial...
- T'aurais pas pu la fermer ?!
- Tu m'as donné un coup dans les couilles, tu t'attendais à quoi ?!
- Je sais pas, que t'ais un peu d'honneur ?! Ha non c'est vrai, tu es né sans.
Nicolat et moi sommes seuls, assis à côté, dans le bureau de la directrice, attendant l'arrivée de celle-ci avec impatience.
Il m'offre une vue sur son majeur.- Mr Gilles, puis-je savoir ce que vous faisiez à l'instant ?! Demande outrée, Mme Smith, la directrice de Hilton school, - autrement dit mon lycée - en passant la porte de son bureau.
- Grillé... Me moquais-je en chuchotant.
- Rien, Mme Smith...
La directrice du lycée s'assit à sa place et commença à taper quelque chose sur son ordinateur - sûrement son mot de passe.
- Bien, je vous ai tout deux convoqué parce que, Aurora, Nicolas m'a tenue informé du coul que tu lui avais asséné ce matin. Bien sûr je ne t'aurais pas convoqué sans preuves, nous avlns la chance à Hilton school d'avoir accès à des caméras de tres hautes qualité. Ce que tu as fait aurais pu avoir un grave impacte sur sa fertilité.
- C'était le but. Je chuchote dans ma barbe.
- Pardon ?
- Rien madame, je suis juste totalement d'accord avec vous. Répliquais-je avec mon plus beau sourire.
- Bien, j'attends de toi que tu t'excuses auprès de ton camarade ici présent.
Je me tourne vers Nicolas pour lui offrir mon sourire le plus sarcastique possible.
- Je suis, vraiment mais, vraiment désolée Nicolas d'avoir essayé de protéger ce monde de tes potentiels progéniture.
- AURORA ! S'exclame Mme Smith.
- Oui pardon Mme, je me tourne à nouveau, je te présente mes plus plates excuses.
Nicolas me regarde, perplexe ou je ne sais trop quoi.
- Merci...
- Bien sûr, vous écopérez tous deux de travaux au sein de lycée après les cours. Ensemble.
- QUOI ? Je m'exlame.
- MAIS ? Je n'ai rien fait moi, Mme !
La directice regarde Nicolas droit dans les yeux.
- Nicolas, ne joue pas à ça avec moi, sur les caméras, on entend très clairement que tu provoques Aurora en tenant des propos extement grave. Plusieurs professeurs m'on tenue au courrant de vos échanges particulierement non-chalants. De plus, je crois fermement que ces heures à nettoyer le sol, ensemble, feront du bien à vos échanges.
- Très bien... capitulais-je.
- Mai-
- Ce n'est pas négociable Nicolas, elle jette un coup d'œil à son ordinateur, vous avez rendez-vous Jeudi soir, à partir de 18h. Vous pourrez partir que quand, notre bien aimé lycée, sera comme neuf. J'ai bien sûr eu l'accord de vos parents respectifs.
Norma va me tuer...
- Bien, vous pouvez partir. Au revoir et fermez bien la porte avant de sortir.
En sortant de chez la principale, dans le couloir, Nicolas et moi nous arrêtons devant la porte fermée derrière nous. Lui réajuste la bretel de sa sacoche et moi lisse ma jupe, tous les deux trop géné et trop en colère pour nous regardé en face. Nous restons là, côte à côte, devant la porte pendant quelques minutes puis échangeons un regard du coins de l'œil. Tous deux échangeons la même idée, ou du moins on dirait.
Nous n'en avons pas fini l'un avec l'autre.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...