- Comment ce fait-il qu'il y est une salle pareil dans Hilton School ?!
- A la base elle avait été ajouté en cas d'attaques terroriste mais elle ne sert plus à rien, du coup c'est devenue une salle de repos secrète pour les profs. J'ai entendue madame Saint-Clair en parler en début d'année et je l'ai cherché... par curiosité, il rajoute.
Il m'a amené dans une salle de taille moyenne assez grande pour y accueillir quatre personnes en meme temps avec un canapé au fond de la salle, des couvertures par dizaines, un pack d'eau et une lampe torche pour s'orienter dans le lycée. On se croirai dans breaking bad.
Nous allons sûrement devoir passer la nuit ici ce qui fait de cette salle l'endroit parfait pour y dormir.Nicolas s'allonge sur le canapé dans sa longueur mais je ne suis pas assez concentré sur lui pour le remarquer.
Je promène le faisceau lumineux partout dans la pièce et remarque un placard caché incrusté dans le mur.
- Il y a un placard.
- Ouvre le si tu tiens à savoir ce qu'il y a dedans.
J'écoute - pour une fois - ce que me dit Nicolas et vais vers le placard à ma gauche. Quand je l'ouvre, je laisse un bruit de soulagement m'échapper.
Merci seigneur. Je pense alors que je soulève mes bras vers le ciel pour remercier Dieu d'avoir mis de la nourriture dans ce placard.
Est-ce que je lui en parle ?
Je pèse le pour et le contre pour au final pencher pour...
- Nicolas...
Il pousse un gémissement d'interrogation.
Je râle puis dit languissante :
- Il y a de la nourriture...
Il se relève d'un coup et marche en ma direction.
- Tu es sûre ? Je hoche le tête en signe d'affirmation. Il y a quoi ?
- Un Mars, une bouteille de Vodka et un paquet de bonbons. Sans oublier le pack d'eau, je rajoute.
- Regarde la date de péremption.
- Tout est encore comestible.
Nicolas prend dans ses main la bouteille d'alcool et le chocolat.
- Je prend le Mars et la Vodka et toi tu peux prendre le paquet de bonbons.
- Non. Je lui arrache le Mars et la bouteille des mains.
- Soit on partage soit personne n'en aura.
Je le menace de jeter la bouteille par terre de risque qu'elle se brise et de faire de même pour la barre chocolaté pour ensuite l'écraser.
Il me regarde droit dans les yeux, ses yeux montre qu'un conflit intérieur le menace.
Mais lequel ?
Au final, ses épaules s'affaissent et ses yeux roule en signe de capitulation.
La bouteille est à moitié vide mais ce n'est pas grave, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas bourré la geule et jamais avec Nicolas.
Je m'assis sur le canapé super fatiguée, Nicolas m'imite et ouvre la Vodka que je lui ai confié avant de fermer le placard.
Il prend une gorgé puis me passe la bouteille que je prend avec plaisir. Le liquide me brûle la gorge ce qui me fait faire un grimace qui, on dirait, amusé grandement Nicolas. Celui-ci reprend la bouteille pour en prendre de longue gorgée et pratiquement finir le liquide.Je me lève pour aller chercher le paquet que j'ai laissé près de la porte que nous avons refermé.
Quand je me retourne, Nicolas est de nouveau allongé sur la totalité du canapé.- Qu'est-ce que tu fou ?! Je demande, toujours dans l'entrée de la pièce, la lampe torche orienté vers lui.
- Je dors. Éteint cette putain de lampe.
- Et comment je fais si moi aussi j'ai envie de dormir enfoiré ?! Je suis remonté, l'alcool vient de faire remonter ma température corporelle d'un coup.
- Tu te démerde.
Je m'avance vers lui à grande enjambées puis, le pousse sur le côté de sorte qu'il tombe à côté du canapé.
- Putain ! T'es qu'une putain de relou.
- Je suis une femme, je veux dormir sur le canapé.
Il se met debout en face de moi, il me surplombe largement mais ça ne me rend que plus en colère. Il sent un melange entre l'alcool qu'il a ingurgité plus tôt et un parfum pour hommes. Nous sommes assez proche l'un de l'autre mais il ne se passe rien puis d'un coup, il part vers les couvertures.
Nicolas prend un tas de couverture puis, les étend par terre les unes sur les autres à côté du canapé.
Le faisceau de lumière suit son passage.
- Qu'est-ce que tu fais ? Je demande alors que je suis entrain de l'observé près du sofa la tête comme engourdi à cause de la Vodka.
- Je fais un deuxième lit pour toi comme ça tu arrêteras peut être de me casser les couilles.
C'est horriblement frustrant de voir à quel point l'alcool n'a aucun effet sur lui.
Il est fidèle à lui même, toujours
le connard des connards.- C'est hors de question. Je ne dormirais pas par terre. Je dormirais sur le canapé quoi qu'il arrive. D'humeur provoquatrice je rajoute :
- Avec ou sans toi.Il me regarde droit dans les yeux avec un sourire taquin et pervers.
- Très bien my light, alors ce sera avec.
Cette phrase m'a foutu la chair de poule, l'alcool à failli remonter dans mon œsophage.
C'est quoi ce surnom à la con !?
J'opte pour la solution la moins pénible pour moi.
Je lui pointe le canapé avec la lampe et annonce :
- Je dors contre le dos du canap' et toi côté vide.
- D'accord.
Je ris intérieurement, en plein milieu de la nuit, je compte bien le pousser du lit et prendre tout l'espace de sorte qu'il ne puisse dormir que sur les couvertures.
Tu es un génie Aurora. Je me dis à moi même.
J'enlève mes chaussures.
- J'éteins, je déclare alors que je me place dos au vide sur le canapé, Nicolas, lui, ce place dos à moi.
Enfin, je crois.
Je ne dis rien et lui non plus. Son dos est collé au mien faute de place sur ce canapé à peine assez grand pour nous deux.
Tandis que je pense à cette soirée mouvementée, et je remercie l'alcool d'avoir créé dieu - Je suis quasiment persuadé que c'est le contraire. Le sommeil me gagne peu à peu.
Sans que je ne m'en rende compte.
Et puis les rêves prennent possession de mon esprit jusqu'à ce qu'ils se transforment, comme à chaque fois...
En cauchemars.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
Roman d'amourSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...