TW : Violence, enfant maltraité.
Nicolas - 12 ans
Mes poumons m'oppressent.
Je veux mourir.
S'il vous plait.
Achevez moi.
Je vous en pris...
- Reviens ici, Rigel ! Rigel ! Crie mère du portail de notre propriété alors que je m'engouffre dans la foret autour en courant.
Non !
Je cours. Je ne sais pas vers où mais il faut que je cours. Je ne sais pas où je vais et je sais que je vais me perdre mais, au final, ne serait-ce pas mieux que personne ne me retrouve ? Il faut que je parte, que je quitte cet enfer. Mon torse plein d'ecchymoses torture mes poumons que je peine à garder fonctionnels. Je m'étais enfuit sans chaussures ni chaussettes ce qui me torturait les pieds avec toutes les branches, les glands et les feuilles mortes sur lesquels je courrais.
Pourquoi moi ?
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un tel sort ?
Alors que la nuit commence à tomber, je sais de moins en moins où je me trouve mais la seule chose à laquelle je pense est :
Suis-je assez loin ?
Non. Continues de courir, ils risquent de te rattraper.
Alors je continuai de courir, encore et encore. Le jour nous avait déjà abandonner depuis quelques heure que je m'arrêtai au milieu de rien, la propriété derrière moi depuis longtemps.
J'ai froid.
J'ai soif.
J'ai faim.
Arrête de te plaindre !
Oui.
Je m'assis contre un arbre pour reprendre mon souffle, mes cheveux bruns trempé de sueurs me donnèrent froid à présent que j'avais arrête de courir, s'en fut de même pour mon T-shirt blanc et mon short qui collaient à ma peau. La nuit de Mars se faisait fraiche ce qui commença à me faire grelotter assez fort pour que le son de mes dents qui claquent recouvre les bruits terrifiants de la foret de nuit. A bout de force et sans me soucier des dangers, je m'allongeai par terre pour m'assoupir quelques minutes plus tard et plonger dans un cauchemars beaucoup trop semblable à la réalité...
Je suis dans une pièce sombre, tous les murs sont noirs et très peu espacé les uns des autres. Je suis au centre d'une pièce sans issue ou non, au milieu trône un vase sur un présentoir. Ce vase, je le reconnais, c'est ce vase...
Ce vase...
Ce vase potiche bleu et blanc en porcelaine, celui à la source de nombreux traumatismes.
Soudain, alors que je restais immobile, le vase commença à vaciller puis, tomba s'écrasant sur le sol en carrelage pour s'éparpiller en plusieurs dizaines de petits morceaux. Quand mes pieds ensanglanté par les débris du vase commencèrent à ce faires douloureux, je réalisé enfin ce qui ce passait. Sans que je m'y attende, mère apparut de derrière moi pour m'attraper par le bras et me trainer au sol vers où elle était arrivé.
- Sais-tu ce que tu viens de faire ?! Ton père va perdre de l'argent à cause de toi ! Tu mérites une punitions approprié à la bêtise que tu viens de faire.
- Non maman-
Elle me gifla et me donna un coup de pied.
- Ne m'appelle plus jamais comme ça ! Elle me repris par le bras, où une trace rouge était apparue à l'endroit où était posée sa main.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...