Nicolas- Encore gagné ! Je vais finir par croire que dame chance me drague. Tu joues pas mec ?
- Nan, je vais au bar, j'annonce à Seb dont les yeux verts clairs ne me regardent pas du tout mais plutôt derrière moi.
Lorsque je regarde là où ses yeux sont posés, mon corps se crispe, mélange de colère et de tristesse. Il regarde Aurora qui, en ce moment même, est entrain de faire tapis sur la table de poker voisine à celle où est assis Seb. Elle ne nous voit pas, elle est trop concentré sur le jeux pour se rendre compte que nous la fixons tout les deux.
- Tu la kiffes ? Je demande discrètement à l'oreille de celui qui est aussi mon patron.
Il se retourne brusquement vers moi, les yeux remplie de malice et un petit sourire en coin.
- Pourquoi ? T'es jaloux ? Tu l'aimes ? Il me dit en rigolant même si je sais au fond de moi que cette question qu'il a dissimulé comme étant une blague n'en ai en fait pas une.
Alors je prends sur moi et lui répond comme si c'était la chose la plus absurde du monde :
- Tu es complètement fou. Cette fille est tout simplement répugnante. Impossible que je soit amoureux d'elle. Elle est trop... Elle.
Pas très convaincant Nick.
- Tu me rassures mais je préfère quand même te rappeler que c'est la fille d'Alonzo qui est aussi : le chef de la mafia italienne, notre pire ennemi et ta cible numero uno. Ah et pour te répondre, non je ne la « kiff » pas. Mais j'avoue qu'elle est plutôt pas mal. Encore gagné, s'eclame t-il après un silence de quelques secondes. Je crois que dame fortune et dame chance veulent toutes les deux s'incruster dans mon lit cette nuit. Il éclate de rire tandis que le donneur ramasse la quinte d'as laissé plus tôt par mon meilleur ami.
- Alors, pourquoi est-ce que tu la dragues, je demande en laissant transparaître une pointe de jalousie dans la voix. Et n'ose même pas me dire le contraire.
- Je la drague, j'assume. Si on arrive toujours pas à la tuer avant ses dix-huit ans, elle deviendra la femme à la tête de la mafia italienne, ce serait bien d'avoir une relation qui me permet de l'espionner en toute discrétion, non ?
- Oui... Tu as sans doute raison, j'aquièsse.
- Je vais parler de cette idée à Rodriguez. On verra ce qu'il en pense.
- Tu ne trouves pas ça cruel ? Elle ne sait même pas que Alonzo est son père biologique.
- Peut-être, mais elle sait que c'est à elle que reviendra la place une fois Alonzo parti à la retraite. C'est pour ça que plus vite tu la tueras, plus facilement le clan arrivera à attaquer quand leurs troupes seront affaibli. Ses cheveux blonds volent au même rythmes que la tête de sebastian qui se retourne là où doit être réellement son attention : La table de poker.
Après quelques minutes à observer le jeux, j'arrive quand même à dire :
- Oui mai-
- Gagné ! Encore.
- J'ai compris tout le monde. Monsieur compte les cartes, s'exclame le joueur en face de nous.
- C'est de la triche ! Lance le joueur à notre gauche.
- Appelez la sécurité, crie un des observateur de la partie.
- Grillé, il chuchote à mon attention. Je ne vois pas pourquoi c'est considéré comme de la triche. C'est une méthode pour gagner comme les autres. C'est juste parce que vous n'avez pas les compétences cérébrale pour le faire que vous la considérait comme telle.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
Storie d'amoreSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...