Aurora- Voila ta chambre my light, m'explique Nicolas.
- Arrête de m'appeler comme ça.
- Non.
Je suis tellement fatigué par cette journée que je n'ai pas la force que le combattre et passe donc vite à autre chose. Lorsque je lève la tête pour observer ma nouvelle chambre, je vois tout de suite que sa taille est presque ridicule par rapport à la superficie du château dans lequel je me trouve même si celle-ci fait presque le double de l'appartement de Norma.
- Tu as tous ce qu'il faut : un dressing, une salle de bain et un bureau personnels, m'explique mon nouveau frère, appuyé au cadre de la porte.
Frère, beurk.
- Merci... Je murmure intimidé par l'immensité d'événements s'étant produit en quelques jours seulement.
Je ne dis rien.
Mike... Que va dire Sebastian ?!
Je me retourne précipitamment puis annonce :
- Il dois passer des appels.
- Il est 23h, il vaut mieux attendre demain.
Il a raison, il est 5h du matin en Italie, c'est beaucoup trop tôt. Par contre, je doute que Mike dorme à cette heure.
- Je ne peux pas attendre.
Il souffle d'exaspération.
- Tu n'as pas de téléphone ?
- Si mais je l'ai oublié chez m-... Norma.
- Tu peux prendre le miens si tu veux.
- Non ! Je préfère prendre un fixe s'il y en a un...
Il ne faut surtout pas que Nicolas ait le numéro de Mike sur son téléphone. Je ne lui fais pas confiance.
Il me dévisage en silence puis incline la tête pour la pointé vers la sortie de "ma chambre".
- Il y en un dans le petit salon. Je t'accompagne.
Il ne veut pas que je fouille. Il me prend pour une potentielle voleuse. Il pense que je vais le voler parce que j'étais pauvre.
- Je peux y aller seule, je lui crache. Alors que je sors de ma nouvelle chambre, j'entends Nicolas faire claquer sa langue sur son palet, toujours au même endroit qu'il y a quelques secondes, il dit :
- Tu l'es aussi maintenant.
Je m'arrête d'un coup, à -approximativement- cinq mètres de la porte et de Nicolas par la même occasion.
- Privilégié, je veux dire, il termina avant de se diriger vers sa chambre. Il s'arrête devant la porte de sa chambre alors que je n'ai toujours pas assimilé ses paroles.
- Soit prête à sortir pour dans quarante-cinq minutes. Je passerai à minuit pour t'aider à choisir la robe que tu vas porter.
- On va où, je lui demande avec inquiétude.
- Aucune importance.
- Très bien, je me rapproche de lui, tu peux jouer les mystérieux autant que tu le veux mais sache que, je pointe mon annulaire sur son torse, je n'ai pas besoin que quelqu'un, qui plus est un homme, me dise comment je doit m'habiller. Alors, comme je ne le te dis pas assez, va te faire foutre Nicolas.
Il hausse un sourcils puis me regarde partir en colère comme à chaque fois que j'ai une discussion avec lui. Je suis déjà à l'autre bout du couloir quand je l'entend me crier :
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...