NicolasEt... Voilà! Je pense alors que je finis enfin de retrousser les manches de ma chemise noire.
Une fois mes chaussures noires -elles aussi- misent, je sors enfin de ma chambre pour aller dans celle d'Aurora. Une fois devant la chambre de cette dernière, j'arrive à entendre des cris de douleur transpercer la porte blanche. Inquiet, j'ouvre brutalement la porte et vois Miranda entrain de tirer les cheveux chatains d'Aurora devant sa coiffeuse.
- Fottuta puttana ! Nicolas je vais te tuer !
Miranda, choqué par ses propos envers son maître vénéré -spoiler alert : moi- ne semble pas comprendre les insultes qu'elle avait prononcé dans sa langue paternelle.
Je l'ai vraiment bien dressé. Je pense, fière de moi.
Jusqu'à présent je n'avais pas particulièrement fait attention à Aurora mais, quand sa femme de chambre annonce la fin de sa mission, je ne peux m'empêcher de la faire partir pour foncer sur la propriétaire de la chambre.
- Je refuse. Choisi une autre robe.
- Non, m'annonce-t-elle avec sang froid pendant qu'elle fait les derniers ajustement de son maquillage.
- Si, celle-là est beaucoup trop courte.
- C'est drôle, tu vois, j'aurais pensé que tu aurais été le premier à vouloir que je me fasse violer.
- Je ne souhaite ça à personne, même ma pire ennemie ne le mériterai pas. Juste, change de robe.
- Tu sais te battre, non ?
- Oui, et ?
- Problème résolu.
- Tu n'as pas peur de te faire reluquer par de vieux pervers ? Je sais que tu es une pute de nature mais à ce point là ?
Désolé.
- Désolée petit frère mais ça fait un bon moment que je ne me souci plus du regard des autres; que ce soit en bien, ou en mal.
Je pose mes mains sur les épaules nues d'Aurora et commence à resserrer la prise pour approcher ma bouche de son oreille et lui chuchoter :
- Je ne suis pas ton "petit frère" et tu n'es pas ma "sœur". Si je te dis de changer de robe parce que celle-ci est trop courte, tu changes de robe. Au risque de te le rappeler, tu es ici chez moi. Tu n'as aucun pouvoir ici. Tu es seule.
Elle m'écoute attentivement, l'air de prendre mes menaces au sérieux puis se tourne vers moi. Elle est toujours assise et doit donc pencher la tête aussi en arrière possible pour me regarder dans les yeux.
- Cette robe est trop courte que si tu me regarde comme un homme regarde une femme. Donc, pause toi la question Nick, pourquoi est-ce que ça te dérange réellement ?
Parce que je ne supporte pas de savoir qu'on te regarde comme si tu étais un morceau de viande.
- Tu sais quoi ? Garde cette tenue, je t'aurais prévenu.
Un silence s'ensuit pendant lequel Aurora lissait le satin bleuté de sa robe.
Je n'avais pas dit où nous allions, je fus donc surpris quand je vis Aurora cacher un poingnard sous la manche droite de sa robe. Les manches de celle-ci était assez larges pour ne pas qu'on se rendent compte qu'elles abritaient une arme. Je sourie pensant que je ne me ferai pas remarquer mais c'était une erreur car dès que les prémices de mon sourire apparurent, je pus remarquer qu'Aurora me fixa avec un air d'incompréhension.- Pourquoi est-ce que tu souries comme un sadique ?
- Pour rien.
- Je retire le "comme", tu es un sadique.
- N'importe quoi. Bon, dépêche toi, on part dans huit minutes, avec ou sans toi.
- Ta geule. Il faut que je choisisse un sac.
Lorsqu'Aurora se lève, ses yeux ancré dans les miens me font oublier l'esspace de cinq secondes, notre situation. Chacun de notre coté, nous s'emblions avoir oublié le reste, le monde n'était pas mort pourtant nous semblions etre les plus vivants de cette planète. Sans prévenir, elle fit un pas en avant et j'en fis de meme ce qui entraîna une réaction presque instinctive pour laissez place à un besoin primaire. Nos lèvres se se scellèrent, mes mains prirent se mâchoire en otage et les siennes parcourèrent mes cheveux que je venais de coiffer quelques minutes plus tôt. Ma raison me criait d'arrêter mais ce n'était plus mon cerveau qui contrôler mon corps mais mon cœur. Mon cœur qui n'appartenait qu'à elle. J'enroula ses jambes autour de ma taille sans beaucoup de difficulté et la porta jusqu'à son lit, toujours sous son emprise.
Lorsque ses lèvres ne me suffirent plus, je descendi dans son cou et trouva son point faible si rapidement que je pus voir qu'Aurora n'arrivait plus à suivre et ça me fis sourire. Mes lèvres reprirent d'assaut celles d'Aurora mais d'un coup, je repris mes esprits et m'éloigna brutalement d'elle. Je pus apercevoir de l'incompréhension dans son regard mais j'en avais déjà fait beaucoup trop.- Fait chier putain ! Je cris dans la pièce que je ne verrais plus jamais de la même façon.
Aurora retombe sur le dos et met ses mains devant son visage.
Elle regrette...
- La voiture nous attend. Bouge toi. Je lui dis le plus froid possible.
Il ne faut pas que ça se reproduise.
Je sors en claquant la porte et retourne dans ma chambre où, ici, je suis le roi.
Je me rends dans ma salle de bains et, sous le coup de la colère, frappe le miroir qui, sous le poids de mes coup répétitifs, se casse entièrement. L'adrénaline m'étant monté à la tête, je ne me rend même pas compte de la quantité de sang s'étant déversé dans ma salle de bain. Mon point ensanglanté ne m'importait pas le moins du monde, la seule chose dont je me souciais à cet instant était ce moment que mon cerveau ne cessait de jouer en boucle dans ma tête.J'ai embrassé Aurora. Aurora m'a embrassée. On s'est embrassés...
L'espace d'un instant, mon désir pour elle avait pris le pas sur ma raison et ça ne pouvait rien engendrer de bon.
J'ai fait une connerie putain !
Je suis mitigé entre le dire à Sebastian et le lui cacher. Je prends au final la décision de ne rien lui dire.
Il n'a pas besoin de le savoir.
Je tourne en rond dans ma chambre depuis quelques secondes quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche.
Quand on parle du loup.
- ¡Holà mi paloma!
- Ta geule Sebastian. Tu es arrivé ?
- Oui, tous est prêt.
- On récapitule le plan. Pendant que j'emmène Aurora au Rivers pour jouer à quelques parties de poker et manger, toi, tu fouilles sa chambre, la maison de Norma et quand tu auras tous fini, tu nous rejoindras incognito.
- Et c'est là que je pourrais commencer ma vraie mission.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...