Aurora- Libéres les. Je pourrais mourir pour elles.
Le froid du mois de Janvier commence à se faire une place de plus en plus grande sous mes vêtements mais l'adrénaline me fait me sentir brûlante.
C'est si facile.
Au moment même où Sebastian avait prononcé ces mots, une voiture noir aux vitres teinté s'était arrêté dans le quartier typiquement américain.
- Tu vois la voiture là bas ? Je lui pointe du doigt la voiture deriere lui, au bout de la rue. Cette voiture t'emmèneras à elles. Sur le coup il parti à toute vitesse dans une course où son désespoir déformé ses pas et où sa peur avait totalement relâché sont attention.
Il entra dans la voiture, tremblant comme une feuille, et s'assit sur les fauteuils en cuirs avec précipitation. Je m'installai à côté de lui et sorti un poignard que j'avais plus tôt sous ma robe et le menaça en le lui mettant sous la gorge. Il était à présent allongé sur en longueur sur les sièges arrières, la tête sur mes genoux.
- Lernardo, eccoci qui. Envoies un message à Nicolas qui dit que tu m'as emmenée au restaurant.
- Mais il est 2h du matin...
- Fais ce que je te dis sinon dit au revoir à ta sœur.
La voiture avait commencé à prendre un chemin qui nous éloignait petit à petit de Bonston.
De Connard de première :
Vous êtes où ?
- Tu lui a dit quoi dans ton message ?!
- Que...Je t'emm'nai au resto et, qu'il avait pas b'soin de s'inquiéter ! J'te l'jure. Il parle tellement vite que ses syllabes se mâchent. La peur le fait trembler.
Pathétique.
De Moi :
Dans ton cul, stronzo.
- Et voilà comme ça c'est réglé, je m'exclame en lançant mon téléphone sur la banquette de droite.
- On arrive dans trois minutes mademoiselle, m'informe Leonardo avec son accent Italien plus que prononcé.
- Merci Leonardo, j'enverrai dix milles dollars à ta femme après la fin de la mission.
Il se tourne le temps d'un fraction de seconde et me gratifie d'une sourire éclatant.
- Merci beaucoup Mademoiselle, puisse le seigneur vous protéger vous et monsieur Alfonzo.
- C'est un plaisir Leo.
- Dix milles dollars pour avoir conduit une voiture, m'interroge en chuchotant Sebastian.
- Oui, parce que Leonardo est à mon service depuis toujours, il mérite cet argent.
- Et alors ? C'est pas parce que je suis au service de mon chef que il me donne mille dollars quand je chie.
- Je crois que tu as un peu trop oublié que tu avais une lame sous la gorge, je le menace en rapprochant la pointe du couteau de sa jugulaire.
- Pardon, pardon !
- On est arrivé, m'indique mon chauffeur.
Je remercie Leonardo et fais descendre Sebastian de la voiture. Nous voilà à présent devant un grand hangar désinfecté couleur rouille. Des déchets suspects traine devant et autour de l'entrée; ceux-ci sont pas directement dans l'allée mais on était pousser sur les côtés, signe du passage d'individus.
- Aller, on y va.
Je tiens fermement le bras de Sebastian pour l'entraîner à l'intérieur du bâtiment. Dès que nous avons passé la porte, deux hommes en noirs de la tête au pieds assoment mon nouvel otage. Alors, Sebastian tombe par terre et ces deux hommes le tires par terre pour l'ammener sur la chaise au milieu de la pièce. Une fois l'adrénaline retombé, je me rend enfin compte de la torture que m'infligais mes talons et les enlève donc.
- Faites attention à lui, aie. Putain y'a du verre par terre. Vous avez pas fais le ménage ou quoi ?! Mucchio di incompetenti !
- Excusez nous cuoco.
- Cassez vous et attachés le avec du ruban adhésif. Et bâillonnez le !
- Si.
Je regarde au alentours et cherche un homme en noir au hasard.
- Toi. Je pointais alors du doigt un homme dont les seules caractéristiques qu'on pouvait distinguer etaient ses yeux bleus d'un froid polaire et sa carrure imposante.
- Oui madame ?
- Tu n'as pas d'accent ?
- Non madame.
- Tu n'es pas Italien ?
- Si madame mais je suis né ici, en Amérique.
- Passe moi ton arme.
- Oui madame.
Il execute alors mon ordre et me passe son pistolet sans rechigner comme un bon soldat.
- Bien.
Je met alors son arme dans l'étui vide accroché à ma jambe, sous ma robe.
- Maintenant, y'a plus qu'à attendre qu'il émerge de ses beaux rêves pleins d'amours et de sœurs en vie.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...