𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏

29 - Un cœur ? Laisse moi rire.

Aurora

- Bon, ça fait une demi-heure, réveillez le.

- Bien.

Deux soldats arrivèrent avec un seaux d'eau glacé ce qui réveilla, presque instantanément, Sabstian. Quand il se découvrit attaché sur cette chaise, il commença à s'agité et à essayer de crier.

- Tu peux crier autant que tu veux amore mio, mais personne ne t'entendra.
Il n'y a personne d'autre que moi et mes hommes apart toi ici.

- Humg huuummg.

- Pas la peine d'essayer de parler tant que tu ne te seras pas calmé.

Il s'arrêta et commença à me fixer sans faire un seul mouvement. Ses yeux d'un noirs profonds auraient pu lire en moi s'il l'avait voulut mais non, la seule chose que l'on pouvait distinguer était sa détermination à rester impassible.

Il a eu un bon entraînement.

- C'est bien. Bon toutou. Laissez le parler.

Mes soldats enleverent alors le linge blanc de la bouche de l'otage le laissant alors s'exprimer pleinement.

- Où sont Josephine et Kiara ? Tu m'avais dit qu'elles seraient ici !

- Oui, en effet... Sauf que ce n'était pas de ce hangar dont je parlais, mais du paradis, j'explose de rire devant sa tête abattu.

Même si son entraînement l'a habitué à cacher ses émotions, il est extrement dur -même pour moi- , de bien enfouir les plus vives et les plus fortes.

- Tu mens ! Arrête de mentir ! Où est-ce qu'elles sont !? Son ton se fait de moins en moins neutre pour paraître de plus en plus désespéré.

- Ne t'inquiète pas chou, elles sont toujours en vie, pour l'instant....

Son visage se décompose petit à petit... C'est assez plaisant.

- Bon, je vais allez à l'essentiel : Je veux le nom de ton chef et l'endroit précis de votre base.

- Pourquoi je te le donnerai ?!

- Peut-être parce que tu es attaché à une chaise avec du scootch, seul, au beau milieu d'un hangar perdu au milieu de nul part et que j'ai ta sœur et ta meuf en otage quelques par sur terre, on ne sait où.

- Je sais que tu mens et j'ai été entraîné pour résister à toutes les douleurs possibles et inimaginables.

- Toutes les douleurs ? Très bien. Tu veux une preuve ? Je tends la main sur le côté pour qu'un de mes hommes m'apporte mon téléphone.

Je commence à défiler les images de ma galerie pour montrer celle qui m'intéresse à Sebastian.

- Hija de puta ! Libères les !

- Ouuh tu es bien malpolis.

Sur cette photo, une femme blonde -Kiara-et une femme à la peau brune aux cheveux caramels -Josephine- sont allongées par terre, attachées aux mains et aux pieds.

- Elle ont toutes les deux l'air blessés... C'est triste d'abîmer de si beaux visages par simple égoïsme...

- Tais-toi !

- Alors répond moi. Qui est ton chef ?

Silence.

- Tu ne parle plus ?

Silence.

- Très bien. Je fais un signe à l'homme aux yeux bleus à qui j'ai pris l'arme. Celui-ci prends alors le talkie-walkie attaché à sa ceinture.

- Abattez la blonde.

Sa voix est beaucoup grave qu'on aurait pu le penser.

- Non !

- Trop tard... Ah ! J'ai la vidéo ! Tu veux la voir ?

- Non, arrête de mentir !

Je lui montre alors la vidéo qui vient de m'être envoyé. Dessus, on peut clairement voir l'exécution de la femme blonde du nom de Kiara.

Une balle dans la tête... Simple et efficace.

- Ça va ? T'as pas l'air bien...

D'un coup, Sebastian vomit par terre. Ses larmes commencèrent à coulé sans que son comportement en soit véritable affecté. Il a l'air calme mais son visage est déformé par la haine et l'envie de meurtre. La video qui tourne encore montre comment le blond de la fille devient petit à petit d'un rouge de mort. Les yeux de Sebastian deviennent brillant comme des mirroirs faute aux larmes qui ne font que couler sur ses joues.

Désolée mais c'est comme ça que la vie fonctionne.

- Tu n'as donc pas de cœur ?

- J'avais l'air d'en avoir un ?

Son visage se fait réticent mais je vois bien qu'il veut dire quelque chose.

- Avant tu en avais un Aurora.

Cette voix.

Je me retourne pour voir mon pire cauchemard se réaliser.

- Aaron.

- Aurora.

- Qu'est-ce que tu fou là ? Ma question se fait aussi tranchante que le couteau avec lequel j'ai menacé Sebastian dans la voiture.

- Bah quoi ? Je ne peux pas venir faire un coucou à ma ravissante fiancée ?