NicolasJe ne peux m'empêcher de rire en entendant l'expression que Seb vient d'utiliser.
《 C'est parti mon kiki》
Je rigole encore rien qu'à me remémorer ses paroles. Même si je me sens assez gaie à cet instant, je ne peux pas oublier la boule qui s'est créée dans mon ventre quand j'ai vu Aurora au bras de celui qui est censé être mon meilleur ami. Elle, entrain de lui sourire et de rire comme elle ne me sourit jamais et lui, inhabituellement dragueur et souriant. Je le connais, c'est mon meilleur ami. Je sais quand il est interessé par une fille. Le pire, c'est que je ne peux pas lui en vouloir, je ne lui ai volontairement jamais parlé de la relation qui nous lie Aurora et moi -ou du moins liée. Même si Aurora pense que je ne suis qu'un intru dans sa vie, je la connais elle aussi. J'ai appris à voir et comprendre quand quelques chose lui plaît ou pas.
Sebastian lui plaît, elle plaît à Sebastian.
Pourquoi lui et pas moi ?
Parce que c'est interdit mais surtout impossible. Tu es toi et il est lui.
Mais pourquoi c'est lui à qui elle s'accroche et pas moi ?
C'est comme ça.
Un jour, nous étions inséparables et le lendemain, rien de plus que de nouveaux "inconnus connus". Depuis ce jour, je ne cesse de me demander ce qu'il s'est passé, ce que j'ai fais pour que qu'elle brise notre amitié en un million de petits morceaux de verres. Autrefois, je le sais, ils formaient une vitre solides, capable de nous protéger des intempéries de la vie.
Ce jour là, je l'avais attendue. Pour la première fois de ma vie, j'ai attendue quelqu'un, moi. Moi qui me répétais de toujours courir et de toujours vivre chaque secondes. Je n'avais jamais attendue personne. Je me disais que, si je courrais assez loin et assez vite personne, même pas la mort, ne pourrait jamais plus me rattraper. Donc je courais. Je courais la vie. Mais ce jour là, pour la première fois depuis le jour de notre rencontre, je m'étais arrêté. Je l'avais attendue et elle ? Elle m'avait oublié. J'étais resté là, sous la pluie, à me remémorer notre rencontre. Je pleurais et hurlais de solitude et elle ? Elle s'en fichait.On dit qu'il faut oublié le passé pour penser à l'avenir mais je n'arrive pas imaginer mon futur si elle n'est pas là, elle qui fait partie de mon passé inoubliable.
- ¿Mi paloma?¿Tù me entiendes?
- Sí Sebastian. Sí...
L'intervention de Sebastian me remet les pieds sur terre et je me heurte à nouveau à la réalité : Ces sentiments que j'éprouve pour elle, ils ne seront jalais réciproque. J'en prend subitement conscience en observant comment sont regard dégoûté et colérique me juge. Comme si je venais de brisé leur petite bulle, et c'est le cas.
Les mains dans les poches et le dos courbé, j'avançais vers l'entrée du Rivers les pieds traînant au sol, sentant que cette soirée promettait d'être pénible.
Peut être que je devrais arrêter d'interférer dans sa vie ?
Mais tu l'aimes !
C'est parce que je l'aime que je veux qu'elle soit heureuse. Avec ou sans moi.
C'est débile !
C'est comme ça...
- Bon, lance Sebastian pour attirer notre attention. Comme c'est très grand à l'intérieur, je propose trois règles : De un : on ne s'éloigne pas trop les uns des autres, on ne sait jamais.
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𝐒𝐢𝐦𝐢𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 || 𝐓𝟏
RomanceSi je devais utiliser des mots simples, sans phrases, sans syntaxe, pour décrire la vie banale d'Aurora, j'utiliserais sans doute ceux-là : Lycée, intello, inintéressante, seule, banale, cours, normale. Bien sûr, si je devais écrire un livre sur u...