𝟶𝟸𝟾 » 𝑓𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑧𝑢𝑟

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Le soleil dardait ses rayons dorés, inondant le monde d'une chaleur douce et réconfortante. Cependant, Jimin était enfermé à l'intérieur, prisonnier de ses travaux d'histoire-géographie. Il avait une aversion profonde pour cette matière, une matière qui semait le chaos dans son esprit et perturbait son âme.

Malgré ses efforts constants et acharnés, Jimin ne parvenait qu'à obtenir des notes médiocres. C'était une réalité partagée par toute sa classe, dont la moyenne générale frôlait péniblement le sept. Pourtant, Jimin avait tendance à internaliser cet échec, à le voir comme une preuve de son incompétence. Son perfectionnisme, bien qu'il le sache, était en train de le détruire à nouveau.

À ce moment précis, Jimin cherchait désespérément une échappatoire, un moyen de s'évader de cette pression constante. Mais rien ne semblait pouvoir le soulager, rien ne semblait pouvoir lui offrir le repos qu'il désirait tant. C'est alors que la sonnette de la maison retentit. Qui pouvait bien leur rendre visite à cet instant ? La sonnette retentit une seconde fois. Sa mère n'avait probablement pas entendu, ou était trop occupée pour répondre. Sans perdre une seconde, Jimin descendit précipitamment et alla ouvrir la porte, pour se retrouver face à Jungkook.

- Jungkook ? balbutia Jimin avant de se jeter dans ses bras pour l'étreindre. Jungkook, surpris par l'étreinte soudaine de Jimin, mit un moment à réagir. Puis, doucement, il enroula ses bras autour de Jimin, le serrant contre lui.

- Jimin, murmura-t-il, sa voix remplie d'une affection palpable. Prépares-toi, nous sortons. Je veux que tu t'aères l'esprit, termina-t-il en lui embrassant délicatement le front.

- Mais... Mais je n'ai pas fini mes devoirs, et il faut que je prévienne ma mère, murmura Jimin, les yeux remplis d'inquiétude. Ses doigts tremblaient légèrement, trahissant son anxiété. Pourquoi pensait-il à ses devoirs alors qu'il voulait justement s'en débarrasser ?

- Nous ferrons ça ce soir, répondit Jungkook avec un sourire rassurant posant une main apaisante sur l'épaule de Jimin. Et ta mère est déjà au courant, ne t'inquiète pas.

- Mais... commença Jimin, mais il fut interrompu par Jungkook. Ses protestations moururent dans sa gorge, remplacées par un sentiment de surprise. Jimin ne put terminer sa phrase, Jungkook capturant délicatement ses lèvres. Le baiser était doux, presque timide, comme s'il craignait de briser quelque chose de précieux.

- Chut, va te préparer mon Ange, murmura Jungkook, ses yeux plongés dans ceux de Jimin. Il y avait une tendresse dans son regard qui fit fondre son cœur. Il acquiesça silencieusement, le cœur encore battant de leur échange.

Jimin se redirigea donc vers sa chambre. Il s'arrêta devant son dressing, ses yeux balayant les rangées de vêtements soigneusement organisés. Après un moment de réflexion, il opta pour un ensemble en lin blanc, parfait pour la chaleur estivale. Le haut était un chemisier à manches courtes, léger et aéré, tandis que le bas était un pantalon ample qui tombait juste au-dessus de ses chevilles, lui donnant une allure décontractée mais élégante.

Pour compléter sa tenue, il choisit une paire de mocassins bruns en daim, leur couleur terreuse contrastant agréablement avec la blancheur éclatante de son ensemble. Il ajouta une touche finale avec une série de bracelets en argent délicats qui cliquetaient doucement à chaque mouvement de son poignet.

Il se tourna ensuite vers son miroir, ajustant minutieusement sa tenue. Il lissa les plis de son chemisier, vérifia que son pantalon tombait correctement et ajusta ses bracelets pour qu'ils tombent parfaitement sur son poignet. Jimin était satisfait.

Malgré son apparence calme, Jimin ne pouvait s'empêcher de se sentir à la fois nerveux et excité. Il ne savait pas ce que Jungkook avait préparé, mais il avait confiance en lui. Avec un dernier regard dans le miroir, il prit une profonde inspiration, rassembla son courage, prit son tote bag et sortit de sa chambre, prêt à affronter la journée qui l'attendait, loin de ses devoirs d'histoire qui l'oppressait.

𝐄́𝐂𝐇𝐎𝐒 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐍 𝐀̂𝐌𝐄 ᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant