𝟶𝟸𝟼 » 𝑜̂ 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒𝑠...

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𝟐𝟎/𝟎𝟔

Ô précieux recueil de mes pensées, ton absence a laissé un vide dans mon âme, je dois l'admettre. C'est comme si une partie de moi avait été arrachée, laissant un vide béant qui ne peut être comblé que par le doux murmure de ta présence. Il y a longtemps que je ne t'ai pas ouvert, longtemps que je n'ai pas laissé glisser des mots sur le papier. Mes pensées se sont accumulées, formant une montagne de sentiments non exprimés, une montagne que je n'ai pas eu le courage de gravir.

Je n'en avais pas la force. L'école, cette grande muraille, engloutissait l'abîme de mes mots, m'empêchant de libérer ma plume. Elle était comme une prison, me tenant captif dans ses murs de béton et de devoirs, me privant de la liberté d'exprimer mes pensées et mes sentiments. Aujourd'hui, ça va un peu mieux. Juste un peu. L'école continue de peser sur mon âme, mais elle est moins lourde qu'il y a deux mois. Qu'il y a deux ans. C'est comme si un poids avait été légèrement levé de mes épaules, me permettant de respirer un peu plus librement.

Hobi, dans cette phase de ma vie où je me sentais égaré, est devenu une fois de plus mon phare, éclairant le chemin à travers l'obscurité. Il persiste à être cette lumière constante, sa présence agissant comme un faisceau lumineux qui perce les ténèbres, un guide fiable dans un monde rempli d'incertitudes. Son surnom, « Sunshine » lui convient parfaitement, car tout comme le soleil, il apporte chaleur et lumière dans ma vie.

Jungkook aussi. Il est celui qui a porté le plus grand fardeau de mon inquiétude. Sa préoccupation était à la fois touchante et mélancolique à observer. Je ressens une culpabilité profonde pour lui avoir imposé le poids de mon âme sombre. Il a déployé tous les efforts possibles pour améliorer mon état d'esprit. Cela a fonctionné, pas totalement, mais c'est un pas significatif vers l'apaisement de mon âme tourmentée. Mon amour pour lui est immense. Chaque jour qui passe, cet amour se renforce, s'intensifie, s'approfondit. C'est un sentiment qui grandit sans cesse, comme une vigne qui s'enroule autour de mon cœur, chaque nouvelle feuille symbolisant un jour de plus passé à ses côtés.

Ma mère, quant à elle, demeure dans l'ombre de mon état émotionnel. Je présume que c'est préférable de cette façon. Autrement, elle serait submergée par l'inquiétude, son esprit constamment tourmenté par mes problèmes. Elle endosserait le fardeau de mes préoccupations, les portant sur ses épaules déjà chargées, et je ne peux pas lui imposer une telle peine, elle a déjà assez de choses à penser comme ça. Je tiens à préserver sa tranquillité autant que possible, même si cela signifie garder mes propres luttes pour moi-même.

Chaque jour, sans exception, mes pensées se tournent vers mon grand-père. Je sens sa présence, là-haut, dans les cieux, veillant sur moi. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il doit ressentir une certaine déception en me voyant, en constatant que je ne suis pas aussi heureux qu'il l'aurait souhaité. Je sais qu'il doit être attristé de me voir porter le poids de la tristesse si souvent, son cœur se serrant à chaque larme que je verse. 

Cependant, je m'efforce de changer cela. J'essaie, jour après jour, de retrouver le sourire, de retrouver la joie qui illuminait autrefois mon visage. Je le fais pour lui, pour honorer sa mémoire, pour lui montrer que je peux être fort, que je peux être heureux. Je le fais aussi pour ceux qui m'entourent, pour mes proches qui se soucient tant de moi. Même si c'est un défi, même si certains jours sont plus difficiles que d'autres, je continue à essayer. Petit à petit, je m'efforce de retrouver la lumière, de retrouver le sourire, pour lui, pour eux, pour moi.

Au fur et à mesure que j'écris, je réalise combien l'écriture m'a manqué. C'est un véritable soulagement d'écrire, de laisser mes mots s'épanouir sur le papier. C'est comme si chaque mot était une goutte d'eau, apaisant la sécheresse de mon âme. Je regrette d'avoir cessé d'écrire pendant si longtemps. C'est comme si j'avais renoncé à une partie de moi-même, une partie qui est maintenant en train de renaître.

L'écriture est une partie intégrante de moi, une extension de mon âme. Et même si elle a été mise de côté, elle n'a jamais vraiment disparu. Elle était là, en dormance, prête à se réveiller à tout moment. Je n'ai pas abandonné, je n'abandonnerai jamais. Car l'écriture est mon refuge, mon exutoire, ma passion. Et je suis déterminée à raviver cette flamme car mes mots méritent d'être écrits, d'être racontés. Et je suis prêt à prendre la plume à nouveau, pour écrire mon histoire, ma vie.


Plume en sommeil, réveille,Mots comme gouttes, soulagent,Nouveau chapitre, éveille

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𝐄́𝐂𝐇𝐎𝐒 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐍 𝐀̂𝐌𝐄 ᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant