Virages Sentimentales

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Exceptionnellement, aujourd'hui, Sanji attendait Zoro devant chez lui pour faire le chemin jusqu'à leur lycée ensemble. D'habitude, c'était le père du vert qui l'emmener : Dracule Mihawk. Ou bien encore sa sœur : Perona.

Malheureusement, son père avait eu une urgence à régler au travail. Et sa sœur, elle, était partie avec ses amis plus tôt ce matin.

Mais comme Zoro était réputé pour se perdre, même en ligne droite, Mihawk avait appelé Sanji afin qu'il puisse faire la route avec son fils. Pour ne pas qu'il se perde ou qu'il se retrouve n'importe où.

Mihawk n'avait vraiment pas envie de récupérer Zoro à l'autre bout du pays encore une fois.

_ Hé Marimo!? Ouvre la porte!

_ C'est ouvert débile! Rentre!

Sanji fit alors ce qu'on lui dit, et entra dans la demeure de son petit ami.

_ T'es où!?

_ Mais arrête de gueuler putain! Et ch'uis dans ma chambre!

_ C'est toi qui gueule! J'arrive!

Il monta les escaliers uns à uns avant d'entrer dans la chambre de Zoro, sans même prendre la peine de toquer.

Devant lui, le vert était torse nu, cherchant apparemment un t-shirt dans son armoire.

_ Mais habille toi espèce d'exhibitionniste! Tu te prends pour Ace ou quoi!?

_ C'est pas comme si tu ne m'avais jamais vu torse nu. N'est-ce pas? Alors joue pas les prudes avec moi hein.

Sanji piqua simplement un far, devenant presque aussi rouge qu'une tomate. Il bafouilla des mots incompréhensible avant de finalement dire:

_ Espèce de pervers!

_ C'est pas ce que tu disais l'autre soir.

Zoro s'approcha de lui, posant délicatement sa main sur sa joue, déjà bien rougit. Le vert plongea ses yeux dans ceux de son petit ami, avant de doucement venir déposer ses lèvres sur les siennes.

Après quelques secondes, Zoro se sépara à contre cœur du blond avant de se mettre à ricaner faiblement, amusé par la situation.

_ Mon pauvre Sanji, tu es tout rouge. On dirait une petite tomate. Tu es facilement gêné pour un Rin ma parole.

_ Va te faire foutre, Zoro. Et dépêche toi, je ne veux pas être en retard.

Sanji se dirigea vers les escaliers. Il n'allait jamais l'avouer de vive voix, mais chaque fois que son petit ami lui faisait un tel coup, son estomac se retournait toujours, accueillant des milliers de petits papillons dans celui-ci.

_ Je t'aime, Sanji.

Le blond loupa une marche ce qui le fit lamentablement tomber au sol.

_ Ça va?

_ J'ai l'air de respirer la bonne humeur enculer...? Répondit douloureusement Sanji.

Zoro descendit alors à son tour, n'oubliant pas de prendre au passage son sac à dos contenant ses affaires de cours. Même si il ne les utilisaient que très rarement.

Ensemble, les deux jeunes hommes firent la route jusqu'à leur lycée, où ils retrouvèrent sans plus tarder leurs amis.

_ Ho les amoureux arrivent côte à côte. Que c'est mignon.

_ Ta gueule Nami.

_ Hé! Ne parle pas à Nami-swan comme ça! Et non Nami-chérie, nous ne somme pas ensemble.

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