Un appel inquiétant vous réveille au beau milieu de la nuit et voici que vous vous aventurez dans un vieil hôtel dont le passé tragique hanterait encore les lieux à la recherche de votre interlocuteur mystère. Mais l'hôtel semble plutôt désert et le...
– Taline..., continue de me supplier Túlio mais je me refuse à céder.
Il doit y avoir un autre moyen de libérer Adeline sans aller jusqu'à le tuer. Après une légère hésitation, ma main s'approche de l'anneau auquel il est encore accroché avec douleur. Sa chaleur s'intensifie au fur et à mesure que ma paume s'approche tandis que l'état de Túlio s'apaise, lui laissant percevoir un bref moment de lucidité durant lequel il me dévisage avec peur.
– Ce genre de magie est incontrôlable et dangereux, m'explique-t-il le souffle court. Ça pourrait te tuer.
Je lui réponds d'un sourire triste. Je me doute bien que tout peut arriver mais les mots d'Adeline me confortent dans ma décision. « Aidez-le. Libérez-moi ». Il faut que j'aille au bout de cette démarche.
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Avec une nouvelle détermination, je saisis enfin l'anneau et une énergie puissante parcourt aussitôt mon corps, s'immisçant du bout de mes doigts jusqu'à mes orteils. Sa force est telle que mon souffle s'en retrouve coupé un court instant. Quand j'ouvre les yeux, je ne distingue plus qu'une lumière aveuglante qui semble vouloir me consumer toute entière. Je sens comme une présence qui tente de s'insinuer en moi. Sans trop savoir comment ni pourquoi, j'ai la conviction qu'il s'agit d'Adeline.
– Non ! me parvient comme un écho lointain la voix de Túlio.
Je tente de m'y raccrocher alors que je sens mon corps s'éloigner de moi. Tout à coup, je n'ai pas envie de partir, pas comme ça. Je vois ma vie défiler, les rires, les pleurs, les échanges complices et les blessures, l'accident, les combats que j'ai menés et ceux que j'ai abandonnés, ma dépression... Cela fait trois ans que je vis plus ou à peine, une simple ombre de moi-même, et pourtant l'idée de disparaitre là, maintenant, me terrifie. Je n'ai pas envie que mon histoire se finisse ainsi. Je veux pouvoir faire mon deuil et dire adieu à Jivan comme il se doit. Je veux me battre contre les injustices que j'ai vécues dans mon métier et montrer la voie aux autres femmes et je veux me réconcilier avec ma famille qui a tant de fois tenté de me sortir de mon enfermement. Et puis je veux réapprendre à vivre, rencontrer de nouvelles personnes, tomber amoureuse, être aimée... Cela fait des mois que je contemple le vide et tout à coup j'ai envie de vivre à nouveau.
Des larmes coulent sur mes joues mais ce ne sont pas les miennes. Je crois que mon corps ne m'appartient plus. L'image de Túlio m'apparait comme dans un souvenir et la même vague d'énergie qui nous lie depuis l'initiation à chacun de nos rapprochements me transporte à m'en étourdir. Quel est ce lien si fort qui nous uni encore ? Sous un autre contexte ou dans une autre vie, aurions-nous pu nous entendre ? Ou bien n'est-ce qu'un sortilège destiné à me faire sombrer dans sa folie ? Alors que je m'éteins petit à petit, je ne peux m'empêcher de penser à ce qui aurait pu être ou ne pas être...
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Nous voici devant l'ultime choix.
Alors, quel sera votre dernier sentiment envers Túlio ?
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{AFFECTION}
J'aurais aimé mieux l'aider mais je crois en notre lien et j'espère que nous nous retrouverons sous de meilleurs auspices.
Rendez-vous en 93
OU
{EMPATHIE}
Je finirai par le pardonner et j'espère qu'il trouvera de l'aide.
Allez en 27
OU
{REGRET}
J'aurais dû réussir à l'arrêter et j'espère qu'il ne fera pas d'autres victimes.
