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 15, 19, 20, 25, 26, 28, 35, 40


L'ascenseur n'étant plus une option, j'opte pour les escaliers. La porte menant au palier est lourde et la cage d'escalier, bien que grande, est plutôt vétuste comparée à l'accueil de l'hôtel. Les nombreuses allées et venues des employés et des clients ont eu raison de la moquette jadis moelleuse qui recouvre les marches en bois, elles-mêmes légèrement renfoncées en leur centre. La rambarde, faite du même bois, est sombre et luisante sur son extérieur mais plus claire et terne là où des mains sont venues se glisser à répétition. Toutefois, malgré son vécu, l'escalier reste solide et je m'y aventure sans tarder. Un petit concert de craquèlements accompagne ma descente jusqu'au rez-de-chaussée.

Je retrouve le hall d'entrée aussi calme qu'à mon arrivée. Mes yeux parcourent avec anxiété la pièce. J'entrouvre même la porte des toilettes, derrière l'espace détente, mais là aussi le silence règne en maître. Toujours personne à l'horizon. Je suppose que, dans ces circonstances, je n'ai pas d'autre choix que de fouiner. D'un pas pressé, je reviens vers l'accueil et, tout en lançant des regards furtifs autour de moi, je contourne le comptoir. L'écran de l'ordinateur est arrêté sur la page de connexion, exigeant un mot de passe. Évidemment. Je m'intéresse alors aux nombreuses informations dispersées sur le bureau : rappels de rendez-vous, numéros utiles, factures et autres courriers... Rien de bien passionnant.

À droite, sur le présentoir, de nombreuses clés sont encore là. La plupart existent même en double. L'hôtel ne doit pas accueillir énormément de clients actuellement. Je remarque cependant que les trois premiers étages doivent comporter six chambres chacun, les clés allant de 100 à 105 puis de 200 à 205 et de 300 à 305. En revanche, il n'existe aucune clé pour le quatrième étage et l'emplacement réservé à la seule clé du cinquième, la 500, est vide. Il en va de même pour la 200 et la 305.

Quoi qu'il en soit, je ne peux décemment pas piocher une clé à l'aveuglette. À moins d'avoir une raison précise d'entrer dans une chambre, ces clés ne me servent à rien.

Malgré l'urgence de la situation, mon intuition me pousse à examiner plus longuement les différentes notes disséminées sur le bureau. Une information primordiale s'y cache peut-être. Je m'installe sur le fauteuil et scanne une nouvelle fois mon environnement.

En penchant légèrement la tête sur le côté, je remarque que des fiches sont placardées sur le bois derrière l'écran de l'ordinateur. Je décale légèrement ce dernier pour mieux y voir. Diverses informations sur la bonne gestion du local y sont listées : les plannings des employés, les tâches à exécuter en début et en fin de shift, les gestes ou numéros à effectuer en cas d'urgence, comment régler les problèmes de registre et les mots de passe. Une annotation est inscrite juste à côté du mot de passe de l'ordinateur : 

 Une annotation est inscrite juste à côté du mot de passe de l'ordinateur : 

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Ouh, serait-ce votre première énigme ?

Attention, pas de réponses dans les commentaires, je vous vois...

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Vous avez trouvé le mot de passe de l'ordinateur ?

Additionnez les chiffres présents dans votre réponse et ajoutez 20 pour obtenir votre chapitre de destination.


OU


{RETOURNER AU PREMIER ÉTAGE}

Allez en 15.


OU


{ALLER AU DEUXIÈME ÉTAGE}

Direction le 27.


OU


{MONTER AU TROISIÈME OU QUATRIÈME ÉTAGE}

Allez directement en 41. 

HÔTEL PARADIS | Livre interactifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant