Red Light - Tome 1

- Épilogue -

Hayleen

— Je savais que t'étais intelligente, susurre Tyler.

Je l'assassine du regard, il me provoque aussitôt de son sourire agaçant.

— Ne te fais pas d'illusions, abruti, craché-je. Je ne suis là que pour servir mes propres intérêts.

— Oh, mais je n'en doute pas, libellule. Seulement, je compte bien te faire changer d'avis...

Tyler m'adresse un nouveau sourire narquois, qui me fait lever les yeux au ciel.

— Tu me touches encore une fois comme tu l'as déjà fait, et je te jure que tu ne feras pas que voir le canon de mon flingue, menacé-je. Tu sentiras la balle qui s'en échappera.

Pour appuyer mes mots, je sors mon arme et la pose sur la table. Le noir du Desert Eagle brille sous la flamme vacillante des bougies. Tyler pose ses iris dessus puis les relève vers moi en passant sa langue sur ses lèvres.

— J'aime les défis, alors ça ne me fait pas peur, déclare-t-il. Tiens-toi-le pour dit.

Le grincement de la porte de la salle à manger nous stoppe dans nos chamailleries, et laisse place à un grand silence.

— Je suis ravi que tu te sois jointe à nous, ma fille.

Je lève un regard blasé sur mon géniteur.

— Je vais te servir le même discours que celui que j'ai fait à ton gentil toutou, raillé-je. Je ne suis là que pour tes compétences. Rien d'autre. Je veux retrouver Michael. Et lui enfoncer ce flingue dans le cul si profondément qu'il aura le goût du métal dans la bouche.

Un léger sourire en coin se dessine sur les lèvres de Liam.

— Tu vas m'aider ? demandé-je d'une voix froide. Ou je dois me démerder ?

— Bienvenue chez toi, mon ange, répond-il en écartant les bras.

— Bien, conclus-je en me levant de ma chaise. Dorénavant, je veux être ton bras droit. Et diriger les recherches.

Liam acquiesce d'un mouvement de tête, tandis que Tyler affiche une mine renfrognée. Je l'ignore et me dirige vers la sortie après avoir récupéré le Desert Eagle sur la table. Sur le seuil de la porte, je me tourne une dernière fois vers eux.

— Et si Nikolaï Reed vous contacte, ignorez-le. S'il insiste, bloquez-le par tous les moyens.

J'ouvre la porte dans un nouveau grincement.

— Et s'il se déplace, dites-lui que je suis morte, lâché-je avant de quitter la pièce.

À suivre...