On fera l'amour dans les nuages (Pierre de Maere & Axel Marbeuf) (Star Academy)

Chapitre 21 - Axel Marbeuf

  Ça faisait déjà 2 jours que j'étais cloué au lit. Génial les quelques jours de repos. Après le show de Toulon nous avions passés la nuit dans la ville avant de reprendre le train pour Paris. Je n'étais pas rentré chez moi, Pierre avait insisté pour que je vienne chez lui. Ce qui ne me déplaisait pas. Nous n'avions encore jamais passés autant de jours ensemble et ça me réchauffait le cœur. Seulement mon corps avait décidé de me lâcher juste à ce moment. Pierre était carrément adorable. Aux petits soins avec moi et je devais bien admettre que j'en profitais complètement. Plus que nécessaire. Même si je soupçonnais qu'il m'avait grillé il restait doux et continuait à me traiter comme si j'étais la plus belle merveille du monde.

  Comment j'avais pu penser un seul instant mettre de la distance entre lui et moi. Les moments de doutes dû à son absence n'étaient que dérisoires à côté des instants de bonheur intense qu'il m'offrait quand il était à mes côtés. J'avais été complètement aphone ses dernières heures mais grâce aux tisanes miracles de mon beau belge je retrouvais peu à peu de la clarté dans la voix.

  J'étais assis dans le canapé, un plaid autour des épaules. Alors que je posais ma tasse vide sur la table basse face à moi, Pierre qui passait derrière le dossier du canapé se penchait et frôlait délicatement ses lèvres contre les miennes. Alors que je reculais la tête, le fourbe attrapait mon menton entre ses doigts pour me maintenir en place avant de glisser sa langue sur mes lèvres pour demander un accès à ma bouche. Il savait que j'étais foutu quand il faisait ça. Je passais une main dans ses cheveux, attirant un peu plus son visage contre mes lèvres. Je sentais son sourire victorieux contre ma bouche.

- T'en a pas marre d'être aussi irrésistible Pierre ? C'est pénible tu sais ? Puis tu vas vraiment finir par tomber malade aussi..

  Je roulais des yeux. Bien sûr que j'adorais quand il m'embrassait, seulement il était en pleine tournée des festivals et si il était malade ça allait poser problème. Pierre prit place sur le canapé contre le dossier derrière moi avant de passer ses bras autour de mon corps afin de m'attirer contre lui. Ce dernier posait son menton sur mon épaule. Serrant un peu plus son emprise autour de moi. Il glissait une main sur mon front. Vraiment.. il était tellement prévenant que je l'aurais épousé sur le champ si il me l'avait demandé.

- Menteur. T'adores quand je fais ça. Ta fièvre a l'air d'être totalement partie. Comment tu te sens ? Ne t'inquiète pas pour ça. Le travail c'est une chose. Mais ma priorité c'est toi.

  Je me laissais totalement aller contre son torse. Ses derniers mots bien que plaisants m'inquiétaient. J'avais envie de ça mais pas qu'il néglige sa carrière juste pour me faire plaisir. Je me demandais si le fait que Julien soit plus proche de moi en ce moment ne penchait pas dans la balance. Le voir jaloux était carrément craquant. Mais ça ne devait pas devenir quelque chose qui lui fasse peur. Ou pire, du mal. Je me tournais et lui souriais.

- Je vais beaucoup mieux. Et c'est grâce à toi. Tu prends soin de moi comme personne ne la jamais fais.

  Je me perdais quelques secondes dans ses magnifiques yeux bleus. Ça m'arrivait de plus en plus ses derniers temps. Mais depuis qu'il m'avait dit qu'il m'aimait ce que je lisais dans son regard était différent. Ou alors c'était ce que mon coeur ressentait en le regardant. Je me tournais totalement face à lui avant d'enrouler mes bras autour de sa nuque, de glisser mes doigts dans ses cheveux et de plonger sur sa bouche. Mon corps percutait le sien, ce qui le fit basculer sur le canapé sous moi. Je sentais ses mains caresser le bas de mon dos et mes hanches. Il murmurait sur ma bouche.

- En effet. T'as l'air en forme mon petit chat.. soit sage mon ange ou tu risque de réveiller le fuckboy en moi et c'est pas forcément l'idéal dans ton état..