Chapitre 27 - Axel Marbeuf

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Il était près de 15h quand nous arrivions à Erquy. Et je comprenais immédiatement pourquoi Pierre aimait autant cette région. C'était magnifique. Je n'étais encore jamais venu en Bretagne et ce que j'en avais aperçu de la fenêtre du train pendant le voyage m'avait donné un avant goût de ses vacances. Un véritable paysage de carte postale s'offrait face à moi. Les parents de Pierre avaient une maison dans la ville et avaient gentiment proposés de nous la laisser le temps de nos vacances. Nos premières vacances en amoureux. Et je savais que d'autres premières fois allaient encore arriver pendant ses quelques jours.

Hier soir Pierre m'avait présenté à ses amis. Nous avons passés la soirée chez lui pour dîner. Ils sont incroyablement gentils et m'ont accueilli comme si j'étais des leurs depuis toujours malgré mon stress. Je crois ne jamais avoir été aussi heureux que depuis que le beau belge soit entré dans ma vie. Il y a encore un an je n'étais qu'un petit ingénieur chimiste qui rêvait grand et dix mois plus tard je sortais de la plus grande tournée musicale européenne de l'année et Pierre de Maere était mon petit ami. Vraiment, la vie ne pouvait pas être plus merveilleuse.

Le taxi nous déposait alors devant une charmante maison non loin de la plage. Pierre s'occupait de sortir nos valises du coffre de la voiture alors que je regardais autour de moi, émerveillé. C'était vraiment beau et je savais que nous allions pouvoir vraiment nous ressourcer ici.

- Je comprends mieux pourquoi tu dis que la Bretagne c'est ton havre de paix. C'est magnifique ! Merci mon Ange pour ses vacances qui s'annoncent plus romantiques que jamais.

Le sourire que me lançait Pierre à ce moment me donnait des frissons sur tout le corps. Je glissais délicatement un bras autour de sa taille avant de déposer un baiser rapide et délicat sur ses lèvres. Pierre me fit visiter le tour du propriétaire. Une fois dans le garage ce dernier nous sortait alors deux vélos. Je levais un sourcil.

- Ici c'est plus simple de tout faire à vélo ou à pieds plutôt qu'en voiture. Ça nous laissera profiter du bon air breton !

Je riais parce que je savais que la scène de deux grandes asperges comme nous sur des vélos allait être vraiment hilarante. Je me glissais derrière le corps du chanteur avant d'enrouler mes bras autour de sa taille et de poser mon menton sur son épaule. Pierre tournait le visage et déposait un baiser sur le bout de mon nez en glissant ses mains sur les miennes qui l'entouraient. J'étais crevé et j'avais envie d'une seule chose. Me reposer dans ses bras.

- Ça te dis qu'on passe la journée sur la plage ? On ira manger dans ce restaurant juste à côté. Leurs fruits de mers sont délicieux !

Je faisais la grimace. Ce qui fit éclater de rire mon compagnon.

- Plutôt crever que de manger des fruits de mers ! Je me demande toujours comment vous faites sérieusement !

Pierre secouait la tête.

- Tu me déçois mon petit chat. Rassures toi il ne servent pas que des produits de la mer. Leur galettes sont excellentes également.

Pierre attrapait mes deux mains avant de se tourner face à moi, de se pencher pour déposer plusieurs baisers rapides sur mes lèvres, ce qui me fit sourire. Il me relâchait et nous filions dans la maison préparer un sac avec les quelques affaires pour la plage. Je glissais la crème solaire dans ce dernier. D'une part parce que j'avais tendance à rougir comme une écrevisse au soleil et surtout parce que j'allais prendre grand plaisir à demander au belge de m'en étaler absolument partout sur le corps.

La plage la plus proche se trouvant qu'à quelques mètres de la maison familiale des De Maere d'Aertrycke, nous y sommes allés à pieds. Il n'y avait absolument personne. Pour mon plus grand plaisir. On allait vraiment pouvoir avoir un peu d'intimité en amoureux. Pierre venait d'étaler les serviettes avant de se laisser tomber sur le ventre sur l'une d'elle, une fois ses vêtements retirés. J'éclatais de rire.

- Tu vas deja faire la sieste ? Attends ne bouge pas.

J'attrapais le tube de crème solaire avant d'en étaler sur le dos du beau brun. Il souriait.

- La crème solaire. Un classique du tripotage. T'en profites Axel, ne le nie pas.

Je n'étais plus aussi timide avec lui depuis nos retrouvailles et je n'avais clairement pas de mal à avouer qu'il me plaisait. Vraiment beaucoup. J'étais fou amoureux de la personne qu'il était. De sa gentillesse et de son humour mais j'avais également la chance qu'il soit beau. Très beau même.

- J'ai pas besoin de l'excuse de la crème pour te peloter Pierre.

Le belge se tournait alors sur le dos avant de me fixer les yeux à demi clos a cause du soleil. Ils étaient encore plus clairs que d'habitude. Mes deux mains glissaient cette fois sur son torse. Il se laissait faire sans pour autant me quitter des yeux. Alors que j'allais glisser mes mains sur son ventre, Pierre les attrapait.

- Arrêtes. Sinon on va pas profiter de la plage longtemps mon chat..

Je me mordillais la lèvre avant de me laisser tomber à mon tour sur ma serviette. Il avait raison. On avait besoin de repos. L'air marin était terriblement apaisant et le vent délicat qui fouettait nos corps apportait ce côté reposant.   

  Je sursautais alors avant de retirer mes lunettes de soleil et de regarder Pierre au dessus de moi, hilare, qui se secouait les cheveux. Le fourbe avait profité que je m'endors pour piquer une tête et s'amusait de sa bêtise.

- Petit con ! Viens par là !

Je me levais avant de lui courir après. Le belge plongeait alors dans l'eau mais j'étais bien plus rusé que lui. Je lui sautais dessus une fois dans l'eau et m'accrochais à ses épaules pour le couler. Il attrapait ma taille et me tirais sous l'eau avec lui avant de remonter à la surface. Quand ma tête sortait de l'eau à son tour, je me pris un énorme jet d'eau en plein visage. Pierre riait. Je le regardais en levant les mains.

- Ok ok t'as gagné ! Je me rends !

Il me regardait d'un œil méfiant. Et il avait totalement raison.

- Mouais. T'essaies encore de m'entourlouper avec tes beaux yeux. Je te connais Axel.

Je souriais d'un air innocent avant de nager autour de lui. Son torse dépassait de l'eau. Je me glissais derrière lui et enlaçait son corps. Il se détendait aussitôt. D'une de mes main je frappais l'eau qui éclaboussait alors son visage avant de le relâcher et de nager plus loin pour lui échapper. Le belge se frottait le visage en secouant la tête.

- T'es un malin toi. Je crois que je finirais toujours par me faire avoir. Même quand je sais que tu vas me faire une crasse.

- Qui aimes bien châtie bien comme on dit !

- Oh ben je vois tu m'aimes vraiment beaucoup alors ! Vilain petit manipulateur de molécules !

Si il savait à quel point je l'aimais en effet. En si peu de temps il était devenu mon univers tout entier. Et chaque seconde que je passais à ses côtés me rappelait à quel point ma vie était désormais liée à la sienne. Il était l'amour de ma vie. Depuis le premier regard. Je l'aimais d'une manière si incroyablement forte que je n'étais même pas certain d'arriver à mettre des mots sur ses sentiments. Je me rapprochais de lui avant de me redresser à son niveau. Il me regardait amusé et sur la défensive. Mais cette fois je n'avais plus envie de l'embêter. Mais simplement de l'aimer. Encore et encore.

- Axel je te prév..

Je ne le laissais pas terminer sa phrase. J'attrapais son visage entre mes deux mains et plaquais ma bouche contre la sienne. Le baiser que je lui donnais était intense. Fougueux. Mes doigts glissaient le long de sa gorge et je passais mes bras autour de son cou avant de me coller contre lui. Il y avait un temps pour s'amuser. Mais surtout toute une vie pour s'aimer..

On fera l'amour dans les nuages (Pierre de Maere & Axel Marbeuf) (Star Academy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant