Lazuli - Cycle deux

28

Il entra dans la cuisine. Penchée au-dessus des fourneaux, elle était complètement à ses occupations et ne le remarqua pas. Il s’approcha discrètement derrière elle et la prit par la taille en demandant :
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Elle eut un petit sursaut et laissa ses affaires pour tourner la tête vers lui. Il la considérait avec un sourire malicieux, amusée elle sourit à son tour et expliqua :
« Je prépare une recette que j’ai découverte récemment. C’est du riz sauté aux œufs et à la sauce soja. J’aime beaucoup ça.
- Je vois. Je me demandais pourquoi tu avais donné ordre qu’on ne t’apporte pas ton déjeuner, mais c’était pour ça. C’est donc pour cette raison que tu décommandes tes repas, parfois.
- Oui, je le fais de temps en temps, quand j’ai envie de me cuisiner mes plats.
- Ça sent bon, tu crois que tu pourrais partager avec moi ?
- Bien sûr ! Je peux en faire davantage, et si ça te plaît je pourrai en préparer à d’autres occasions.
- C’est une idée qui me convient. Cela fait un moment que nous n’avons pas pu prendre du temps ensemble, et je n’ai pas beaucoup goûté à ta cuisine.
- Alors je vais faire en sorte de te faire découvrir de nombreux nouveaux plats ! badina-t-elle.
- Parfait ! J’ai hâte de voir ça. »
Il lui lança un regard amusé puis lui piqua un baiser dans le cou et s’écarta. Il fit quelques pas puis se tourna à nouveau vers elle et déclara :
« Sur un sujet plus formel, tu vas être contente, tu vas retrouver une de tes connaissances.
- C’est-à-dire ? demanda-t-elle en levant un sourcil étonné.
- Nous allons à nouveau accueillir des délégations étrangères, et parmi elles il y aura des envoyés de Mondstadt.
- Walden ! » comprit-elle.
Le regard de la jeune femme s’éclaira et il sentit son cœur se réchauffer malgré lui de la voir si heureuse.
« Je suis si contente de le revoir ! J’ai hâte de pouvoir discuter à nouveau avec lui.
- Ne vas pas lui révéler d’informations trop importantes. plaisanta-t-il.
- Ne t’en fais pas, répondit-elle dans le même jeu, je garde nos secrets pour nous. »
Ils échangèrent un regard entendu et un éclat passa sur les lunettes de son partenaire. Toujours l’air de rien, il reprit :
« Quoi qu’il en soit, je m’apprête encore une fois à engager des dépenses inconsidérées pour faire honneur à ta beauté. Tu as intérêt à bien choisir.
- N’en fais pas trop quand même. reprit-elle. Tu exagères toujours quand il s’agit de m’offrir de nouvelles tenues. Et toi, tu choisis toujours avec soin et en fonction des circonstances pour toi, mais sans plus. Tu devrais y accorder au moins autant d’attention que quand tu passes commande pour moi.
- En ce cas, que dirais-tu d’aller choisir les étoffes ensemble après le repas ? J’ai fait venir le couturier, tu pourras t’occuper aussi de mes décisions et t’assurer que tout te convienne. »
À nouveau, un lumineux sourire vint embellir le visage de sa partenaire.
« Avec plaisir ! Ça va être amusant. »