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Elle se réveilla dans une atmosphère chaleureuse et familière. Elle était allongée dans son lit, et quand elle ouvrit les yeux elle vit d’abord la décoration de sa chambre. Puis elle tourna la tête et remarqua que quelqu’un était assis à côté, attendant qu’elle se réveille. Elle eut presque un sursaut et demanda :
« Dottore ? Qu’est-ce que vous faites ici ? »
Il lui sourit et répondit :
« Pantalone avait des affaires à régler et il ne pouvait te laisser seule après ce qui t’est arrivé. Il m’a donc confié ta garde le temps qu’il revienne. Il lui fallait au moins un Exécuteur pour te protéger.
- Il aurait pu demander à quelqu’un d’autre.
- Tu pourrais me traiter avec plus de prévenance, s’amusa-t-il, c’est grâce à moi que nous ne t’avons pas perdue le temps de te ramener ici. »
Elle marqua un temps, puis reconnut contre son gré :
« J’imagine que je vous dois des remerciements.
- Ah, enfin tu m’en présentes de toi-même !
- Vous ne m’avez rien fait d’étrange ? ajouta-t-elle immédiatement avec un air inquiet.
- Mais non, jamais, Lazuli ! Je ne t’ai rien fait après que l’Œil Maléfique t’ait fait perdre connaissance, c’est bien la preuve que tu peux me faire confiance. Et puis tu crois vraiment que j’aurais pu tenter quoi que ce soit avec Pantalone à côté ? »
Elle détourna le regard, elle n’avait pas le courage de lui demander s’il aurait fait quelque chose s’il n’avait pas été là. Toujours avec bonne humeur, il reprit :
« En tout cas tout le monde s’est inquiété pour toi, et souhaite que tu te rétablisses au mieux. La Tsarine a même fait envoyer un remède particulièrement précieux, tu vas être vite rétablie.
- Vraiment ?! »
Elle se tourna à nouveau vers lui, embarrassée et touchée, sans savoir que dire. À ce moment, la porte s’ouvrit et deux silhouettes vêtues de blanc entrèrent. Capitano resta en retrait tandis que Pantalone se précipitait vers Lazuli.
« Tu as repris conscience ! »
Elle s’assit pour l’accueillir et il la serra dans ses bras. Elle répondit à son étreinte avec un sourire, puis ne put retenir une réaction de douleur en sentant un éclair au côté. Il la lâcha avec l’air de s’excuser et prit la parole directement :
« J’ai eu si peur, tu as failli mourir entre mes bras. »
Elle ne sut que répondre et lui fit un joli sourire désolé. Il se pencha vers elle et l’embrassa longuement, elle posa la main sur sa joue, comme pour le rassurer, puis s’écarta un peu et lui dit :
« Ne t’en fais pas, je ne vais pas partir. »
Elle prit le temps d’échanger un regard intense avec lui, avant de se tourner vers Capitano et de déclarer :
« Je suis désolée de vous avoir causé tout ce souci.
- Ce n’est rien, sourit-il, tu nous as permis d’éliminer la menace, et je suis heureux d’avoir pu t’aider.
- Merci, répondit-elle avec reconnaissance, je vous dois beaucoup encore une fois. »
Il inclina la tête et elle sourit elle aussi.

Lazuli - Cycle deuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant