Lazuli - Cycle deux

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« Comment se sont passées tes missions, aujourd’hui ?
- Plutôt bien, j’ai obtenu un certain nombre d’informations. »
Il hocha la tête avec un air approbateur et elle lui répondit par un sourire. Lazuli et Regrator s’étaient retrouvés chez eux en fin d’après-midi, et comptaient profiter de cette pause inhabituelle pour passer du temps ensemble.
« Je m’attendais à ce que tu aies du succès, je suis content que tu aies rapporté ces résultats. ajouta-t-il.
- Merci pour ta confiance en moi et ces compliments. » dit-elle, touchée.
Elle continua à poser différentes affaires sur la table du salon. Elle était vêtue de sa tenue d’Usurier Blanc, et avait laissé son masque à côté des objets qu’elle était en train de ranger. Il s’approcha d’elle et continua :
« Je te connais, et je sais ce dont tu es capable. Tu peux être fière de toi, Lazuli.
- Tu essayes de me faire du charme ? s’amusa-t-elle pour masquer son rougissement.
- Tu crois que j’en ai besoin ? » plaisanta-t-il.
Elle rit, et son expression lumineuse la rendit encore plus jolie. Elle voulut le rejoindre mais eut un vertige et dut s’appuyer sur le bord de la table.
« Tout va bien ? s’inquiéta-t-il immédiatement.
- Oui, répondit-elle en portant la main à son front, c’est juste que j’ai souvent la tête qui tourne, en ce moment.
- Tu es sûre que tu n’as rien ?
- Ne t’en fais pas, c’est à cause de la fatigue. »
L’air insatisfait, il vint se placer auprès d’elle sans un mot. L’instant d’après, il la soulevait dans ses bras pour la porter.
« Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-elle, surprise.
- Je vais t’amener à ta chambre, il faut que tu te reposes.
- Je t’assure que ça va.
- N’essaye pas de me le faire croire. Tu dois prendre soin de toi, il est hors de question que tu risques ta santé une minute de plus. »
Et sur ce, il commença à marcher. Elle le regarda un instant, encore étonnée. Puis elle sourit et remarqua :
« Je n’aurais jamais dû te faire lire ces livres de romance.
- Tout à fait, s’amusa-t-il en retour, mais c’est trop tard. Maintenant, je vais m’assurer que tu te reposes. »
Il traversa le couloir puis arriva à la chambre de la jeune femme. Il la déposa sur son lit et l’installa confortablement, elle le laissa faire, toujours un peu déconcertée. Une fois qu’il eut terminé, elle demanda d’un air malicieux :
« Tu fais la sieste avec moi ?
- Je n’ai pas spécialement sommeil, répondit-il, mais je peux rester veiller sur toi. »
Il s’installa à ses côtés et s’assit le dos contre un des oreillers. Elle posa la tête sur ses jambes et il commença à lui caresser les cheveux. Apaisée, elle esquissa un sourire, puis ferma les yeux, et finit par s’endormir.