Partie 32

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As salam aleykoum les filles !

J'espère que vous allez bien moi ça va al hamdoulillah, bonne lecture et n'hésitez pas à donner vos avis.

Cette histoire contient des scènes violentes à caractères agressifs et sexuels, destinée à un public mature merci.

•••

On arrive devant l'appart de ma mère.
L'appart où j'ai grandis mais surtout le même appart où j'ai vu mon père mourir. À chaque fois que je reviens ici et que je pose un pied dans cette maison tout me revient .

Juste le fait de me retrouver devant la porte de cette maison me fait ressentir une vague de froid et d'appréhension. Je suis accompagné de Kahil et il est hors de question qu'il me voie triste et dans un moment de faiblesse. Il sait que mon père est mort sous mes yeux des mains de Osman mais je ne veux pas qu'il sache que cette mort m'affecte encore et constitue un énorme trauma pour moi.

Je ne peux pas montrer mes émotions devant lui. Ni devant personne d'ailleurs.

Je souffle un bon coup avant de sortir mes clés et les insérer dans la serrure.
Je mets quelques secondes à me remettre de mes émotions et me contenir puis je tourne la clé et ouvre la porte sous le regard attentif de Kahil.

J'entre dans l'appartement suivi de Kahil.
Cette maison où j'ai tout vécu ,j'y ai pleuré, crier mais j'ai aussi été heureuse . J'étais une enfant qui aimait tellement sa famille et il suffisait juste d'être avec eux pour que j'affiche un grand sourire sur mon visage . J'étais très proche de mes parents et de mon frère ,ils étaient ma raison de vivre.

Pourtant dehors, à l'école dès petite je n'étais pas sociable et je n'étais pas vraiment heureuse. Je n'aimais pas aller à l'école et dès la primaire je me suis souvent retrouvé seule, il n'y avait que Lyes avec moi. Tout le monde pensait qu'on était réellement des jumeaux car on est né le même jour de la même année et qu'on rentrait ensemble après les cours. Et on jouait de cette rumeur en faisant croire ça .

Mais Lyes lui avait des amis. Il aimait jouer au foot avec les autres garçons dans la cour mais il ne voulait pas me laisser seule alors il restait avec moi. Si les autres enfants ne diraient pas qu'on était frères ils nous auraient sûrement qualifier comme un couple.

Lyes restait toujours avec moi mais je ne voulais pas le priver de jouer avec ses copains donc je le poussais à aller faire un foot avec eux.
Je préférais le voir jouer et heureux que de rester avec moi, je pensais à lui avant moi même et j'ai grandis comme ça. En faisant passer tout le monde avant moi même.

C'est sûrement ma plus grande qualité mais aussi mon plus grand défaut .

Juste le fait d'entrer dans cette maison et de sentir cette odeur me rappelle tellement de souvenir .

Et malgré les années la décoration n'avait pas changé ,tout était comme avant et j'avais toujours l'image de mon père assis sur ce canapé avec un grand sourire.
Il était très généreux et gentil. Il prenait soin de nous et nous aimait plus que tout au monde.

Il n'y avait pas une semaine sans que mon père nous ramène des cadeaux à moi, Adem ou ma mère .Il travaillait dur pour qu'on ne manque de rien et il a toujours réussi. J'étais très admirative de lui,il a tout fait pour nous.

Je ne sais toujours pas ce qui l'a poussé à faire affaire avec Osman et Serkan mais je sais qu'il n'est pas en tord. Je me force à y croire.
Je ne veux pas imaginer que mon père était dans des affaires comme ça et qu'il pouvait avoir des problèmes ,c'était un homme dans la religion et un homme bon,de confiance. Il n'aurait jamais baigné dans tout ce haram...

Du noir naît la lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant