Du noir naît la lumière

Partie 43

As salam aleykoum les filles !

J'espère que vous allez bien moi ça va al hamdoulillah, bonne lecture et n'hésitez pas à donner vos avis.(Si vous aimez pas dites le de manière bienveillante et constructive de préférence.)

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23h

J'arrive au lieu de rendez-vous.
Un grand entrepôt laissé à l'abandon ,c'était une ancienne usine dans un coin plutôt isolé où il n'y a pas de circulation, un endroit pas choisi par hasard.

À vrai dire je ne sais pas à quoi m'attendre.
Évidemment je suis en possession d'armes, de quoi me défendre.

Sous mon top à manche longue, dans mon soutien gorge se cache une lame, ainsi qu'une seconde dans la manche de mon haut.

Derrière mon jean, dans la poche arrière se trouve mon glock que je ne cherche pas à cacher. Qu'il soit visible ou pas ce n'est pas mon problème, je n'hésiterais pas une seule seconde à le sortir.

Mes cheveux attachés en une queue de cheval haute, je regarde une dernière fois mon reflet dans le rétroviseur de ma voiture en me recoiffant et en vérifiant que j'ai bien tout ce qu'il faut.
Tout peut arriver à tout moment.
Je prends un risque énorme en venant ici,seule.

Mais si ce risque peut permettre de mettre hors de danger les personnes auxquelles je tiens, alors je suis prête à le prendre.

Aujourd'hui il s'agit de mon frère, Serkan et son frère savaient qu'en s'en prenant à lui j'allais tout faire pour le faire sortir de là.
Je ne suis pas dupe au point de ne pas savoir qu'ils doivent me tendre un piège, mais je sais que je suis assez vigilante et que je ne vais pas me faire avoir, surtout par eux.

C'est peut être un grand défaut que j'ai de vouloir tout contrôler et tout faire moi même, la preuve j'en suis là aujourd'hui.
Je n'ai rien dit à personne et je suis venue ici seule en pensant pouvoir m'en sortir sans l'aide de personne, pourtant je ne sais pas combien ils seront en face, mais ça n'a aucunes importances.
Puis, il est trop tard pour faire marche arrière.

Je pose ma main sur la portière et sors de la voiture sûre de moi.
Je referme la porte en un claquement assez audible pour signaler ma présence.

Je reste sur mes gardes, je regarde tout autour de moi mais seul le silence de la nuit et l'atmosphère sombre de la rue se fait ressentir. Il n'y a pas une mouche, il semblerait que même les animaux craignent d'être ici.

Je me demande qu'est ce que je fais ici et ce vide autour de moi commence à me faire me poser des questions.

D'un coup, le bruit du craquement de feuilles se fait entendre, comme des bruits de pas. Je me dis que ça doit être mon imagination ou simplement qu'il y a finalement un animal dans les parages, même si j'avoue que je suis pas très rassurée.
Me faire peur? Non, il en faut bien plus.

Je ne suis pas quelqu'un qui a peur facilement, je pense que le milieu où je baigne m'a beaucoup forgé. Au début quand je venais de commencer, pendant mes premières missions j'avais toujours peur.
Le cœur qui battait si fort que je suis certaine que n'importe qui pouvait l'entendre, mes pensées qui se mélangeaient entre elles en imaginant le pire, la peur constante de se faire choper, d'être découverte .

Avec le temps ça s'est estomper, j'ai surtout appris à vivre avec et avec l'expérience j'ai compris que ça ne servait à rien.
La peur mène à l'échec.