PDV GABRIEL :
Les résultats tombent et la déception est grande, nous avons été dépassé par le parti de Jordan. Je me tourne vers le président et celui-ci à l'air en colère. Je m'approche de lui mais il me stop net.
« Non Gabriel ! Tout ça c'est de ta faute ! » crie t-il puis repart dans son bureau.
Je suis abasourdie. Comment peut-il dire une chose pareille. J'ai mis toute mon énergie dans cette campagne. Je réalise alors que j'ai fais la chose que je redoutais tant, le décevoir...
Soudain il revient dans la salle ou nous sommes et nous convoque dans son bureau pour discuter. Nous sommes quelques uns à le suivre.
« Messieurs il faut mettre en évidence que la situation actuelle impose des décisions difficiles. Le peuple Français a exprimé un autre choix. Ils ne sont plus en accord avec le gouvernement actuel du pays c'est pourquoi j'ai décidé que l'assemblée sera dissoute ce soir même. » dit-il.
Nous sommes tous choqués, tout nos postes son remis en question ainsi que toute la gouvernance du pays. Après un temps de silence, il reprend.
« Nous devons redonner le choix aux Français, nous ne pouvons pas faire autrement au vu de ce qu'ils ont exprimé ce soir. Il va falloir les reconquérir. Nous avons un mois pour tout mettre en œuvre pour y parvenir. » exprime t-il.
Tout à coup il me fixe et s'adresse à moi.
« Gabriel il va falloir que tu redouble d'effort si tu ne veux pas perdre ta place pour de bon. »
Je ne lui répond pas, je me sens comme un moins que rien. Je ne comprends pas sa réaction. Je m'investis à fond dans mon travail et je ne suis pas responsable de tout ce qu'il a fait, cela fais seulement quelques mois que je suis à mon poste. Cependant, vu de son état de colère je me garde de lui dire.
Il met fin à cette réunion, je quitte le bureau sans un mot. Je me sens déstabilisé par rapport à tout ça, je perds toute confiance et me remets en question. Les larmes me montent aux yeux mais je les retiens.
Je suis en colère à cause de la façon dont il s'est adressé à moi, il a remit toute la faute sur moi et m'a mis la pression. Je ne le trouve pas juste au vu mon investissement. C'est trop pour moi, je me sens mal il faut que je parte d'ici et que j'aille me détendre.
Mon chauffeur m'attend devant le bâtiment, je m'approche de lui.
« Ca va aller pour ce soir Matthew, je vais rentrer à pieds. » lui dis-je.
« Etes vous certain monsieur ? Il fait très sombre dehors. » me répondit-il avec plein de bienveillance.
« Oui merci, je vais marcher j'ai besoin de me changer les idées. »
Il acquiesce puis démarre la voiture et s'éloigne. Je commence alors à marcher dans les rues de Paris. Mon esprit est toujours en boucle sur les paroles du président, je ne décolère pas.
Comme si tout cela n'était pas suffisant, je sen des gouttes d'eau tombées sur mes joues. La pluie. Comme si elle venait me rappeler à quel point ma soirée était merdique. Elle était forte et en quelques minutes j'étais déjà trempé. Je sors mon téléphone de ma poche et essaye d'écrire un message mais les gouttes envahissent l'écran et il m'est impossible de l'utiliser. Je le range alors et prends la décision de me déplacer en personne. Je prends la direction du bar de Simon.
Après plusieurs minutes de marche, j'y arrive enfin. Je pousse la porte et entre. Je croise aussitôt son regard et contre toute attente il me sourit, bien qu'il ai l'air perturbé de me voir dans cet état. Je m'avance, mes vêtements dégoulinant. J'enlève mon manteau et m'assoit en face de lui.
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[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES
FanfictionLa tension est un maître mot dans le domaine de la politique. Cependant, pour deux personnages celle-ci prends des tournures plus complexes : celle présente entre deux rivaux de partis politiques différents, celle qui s'installe lorsque deux regards...