[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES

27.Tout est éphémère

PDV GABRIEL :

Je me baisse pour attraper son gel douche posé dans le coin de la douche puis en verse une petite quantité dans le creux de ma main avant de le reposer à son emplacement. Je repartis le produit proportionnellement dans mes deux mains et les posent ensuite sur le torse de Jordan.

« Nous devrions peut être nous laver maintenant. » dis-je, mon visage encore rouge et mon souffle encore rapide.

Il se contente de me sourire et de me regarder faire. Mes mains parcourent sa peau, nettoyant chaque parcelles et profitant de chaque caresses. C'est un moment fort agréable, beaucoup plus doux qu'il y a quelques minutes.

Soudain Jordan fait de même, il prend du savon et glisse ses mains sur mon corps. Je suis heureux de retrouve alors sa délicatesse habituelle dans ses mouvements.

Nous restons collés l'un à l'autre, nos corps retenus par un espèce de champ électromagnétique impossible à défaire.

Nos mains se retrouvent et viennent s'entrelacer les unes dans les autres. Mes yeux se plantent dans ceux de Jordan, l'eau coulant toujours sur nous deux. Ses cheveux sont mouillés et les gouttes coulent le long de ses joues et de son cou. Je ressens presque l'envie de venir boire chaque coulée ruisselante sur sa peau.

Nous continuons de nous sourire sincèrement, nos yeux ne se lâchant pas. Un profond silence s'est installé dans la pièce mais ce n'est pas gênant, nous n'entendons plus que nos respirations se mélangeant avec les claquements de l'eau sur le carrelage de la douche.

Jordan se penche vers moi pour arriver à ma hauteur et dépose ses lèvres sur les miennes, toujours en toute délicatesse. Nous échangeons quelques baisers passionnés puis il se recule légèrement pour poser son front contre le mien.

« Je ne me lasserais définitivement jamais de vous mon cher Gabriel Attal. » murmure t-il.

Ces mots renforcent un peu plus mon sourire. Je suis tellement heureux de pouvoir vivre ce début de relation avec lui, j'ai l'impression de sortir de ma routine, de me détacher un peu de la pression de mon poste de premier ministre et de vivre enfin quelque chose de vrai et qui me fais complètement vibrer. Je retrouve goût à la vie depuis quelques jours.

« Ce sentiment est réciproque Jordan, sois en rassuré. » lui répondis-je.

Il prends quelques secondes pour apprécier la réponse avant de reprendre.

« Tu sais Gabriel.. hier soir j'ai essayé de te dire que... » commence t-il avant de s'arrêter.

Ses yeux se détournent de moi avant de continuer.

« Non en fait laisse tomber, c'était rien d'important. » termine t-il.

« Tu es sur Jordan ? Tu as l'air perturbé.. Tu peux tout me dire tu sais. »

Sa main s'approche de mon visage pour venir se poser sur ma joue.

« Tout vas bien, je te le promets. » dit-il, un sourire rassurant prenant place sur ses lèvres.

Il se tourne pour finalement éteindre l'eau qui avait bien trop longtemps couler pour une simple douche. Il attrape une serviette et m'en tend une autre.

Lorsque que je le vois enfiler son caleçon je suis presque déçu, ce geste marquant la fin de ce moment. Je m'habille ensuite à mon tour avec mes vêtements de la veille.

Je le regarde prendre minutieusement soin de lui, parfumant la peau de son cou, coiffant délicatement ses cheveux et appliquant une pointe de crème hydratante sur son visage parfait.