[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES

14.Gabriel, choisis moi

PDV GABRIEL :

Alors que Jordan vient de rentrer dans le bâtiment, Simon, lui, est planté là devant moi en bas des escaliers. Il ne peut pas venir jusqu'ici car les agents de sécurité empêchent les passants de rentrer.

Je me retrouve tiraillé entre deux options, rentrer et rejoindre Jordan ou descendre rejoindre Simon.

En réalité, ces deux options sont bien plus complexes que cela et le choix ne détermine pas seulement qui rejoindre.

Je sais qu'il va falloir que je sois clair avec les deux.

D'un côté Simon, un homme bienveillant et si charmant avec moi. Il est gentil, sensible et attentionné. Il m'offrirait une vie normale, loin des drames et scandales politiques. Et puis, il a l'air vraiment attaché a moi, je le sens sincère, encore plus depuis que j'ai vu sa réaction à l'hôpital.

D'un autre côté Jordan, cet homme grand et si charismatique. Lui est plutôt égoïste et très arrogant. Il a ce besoin irrépressible d'être supérieur à tous le monde, ce qui le rend insupportable. Mais malgré tout cela, il est le seul a pouvoir éveiller tous mes sens juste par sa présence. Mais mon cœur bat tellement plus fort à ses côtés, mes émotions sont plus que décuplés et mon corps tout entier se met à trembler.

Mon cœur me crie de choisir Jordan, et ma raison me force à choisir Simon.

Je redescends alors les escaliers, rejoignant Simon derrière les barres de sécurité.

Lorsque j'arrive près de lui, il me sourit timidement.

« Gabriel, si tu savais comme je suis content de te voir. J'ai été con à l'hôpital, j'aurais pas dû réagir comme ça. Je suis vraiment désolé. » me dit il.

Ces mots ne m'aident pas, bien au contraire.

« Je suis désolé moi aussi, j'ai pas été super sympa non plus. » lui répondis-je, en souriant.

« T'inquiètes pas, c'est déjà oublié. » me dit-il, me rendant mon sourire.

Après un petit laps de temps, il reprend à nouveau la parole.

« Gabriel, j'ai besoin de savoir si il y a quelque chose entre Jordan et toi. Vous aviez l'air super proche l'autre soir avant que j'arrive dans la chambre. » m'interroge t-il.

Je suis très embarrassé par sa question, je rougis légèrement et détourne les yeux, n'osant plus vraiment le regarder.

« Ecoute Simon, c'est compliqué entre lui et moi. Il est mon principal rival dans cette campagne donc je suis forcément amené à le croiser souvent, comme le séjour par exemple. Et puis, en dehors de ce monde là, nos rapports sont... complexes. » dis-je.

« D'accord ça je le comprends, mais qu'est-ce que tu entends par complexe ? » me demande t-il.

« Et bien.. l'autre fois avant que tu rentres dans la chambre, nous nous sommes embrassés.. » avouais-je, n'osant toujours pas les regarder dans les yeux.

«  Oh je vois.. » commence t-il.

Il marque un temps d'arrêt avant de reprendre.

« Tu sais quoi Gabriel, je crois que j'ai été vraiment stupide de penser que je pouvais rivaliser avec lui. Je me mens à moi-même depuis le début, depuis que j'ai remarqué la façon qu'il avait de te regarder. Et je pensais que toi tu ne l'appréciais pas, mais en fait toi aussi tu mens à tous le monde. T'as fais semblant avec moi pour ne pas penser à lui. Ouvre les yeux Gabriel. »