[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES

35.Deuxième round

PDV JORDAN :

La film a commencé et nous avons ouverts les cartons qui contenaient les pizzas. Il y en a une aux fromage et l'autre au chorizo.

« J'espère que les parfums te plaisent. »

Gabriel me regarde et me sourit tendrement.

« Absolument tout est parfait Jordan. »

Je lui réponds à mon tour par un sourire sincère puis lance le film. Son regard se tourne vers la télé puis il attrape une part et commence à manger.

Je suis profondément heureux de cette soirée, quelle merveilleuse surprise de la part de Gabriel.

Soudain il me sort de mes pensées en m'interpellant.

« Il y a de la sauce piquante ? »

J'attrape alors le petit sachet contenant la sauce dans le coin du carton puis l'ouvre avec mes dents avant de lui donner. Un geste qui a l'air de le troubler compte tenu du regard qu'il me lance.

« Merci... Je crois qu'il n'y a pas que la sauce qui va pimenter mon repas. »

Son visage se transforme et prend un air charmeur, ses yeux se sont assombris et son sourire en coin tente de me provoquer.

« Attention à ce que vous dites Attal, vos propos pourraient déclencher des situations que vous regretterez. »

Il baisse les yeux vers ses genoux, tentant de fuir mon regard mais j'observe tout de même qu'il mordille sa lèvre inférieure.

Il est si facile de le déstabiliser, un jeu que j'adore tout particulièrement.

Il renverse alors quelques gouttes sur son prochain morceau et repose délicatement le récipient sur le côté en veillant à ce qu'il ne se renverse pas.

J'ignorais que Gabriel aimait manger épicé. Je réalise que j'aime avec la même intensité à chaque fois découvrir de nouvelles choses sur lui.

Je veux tout connaître de lui, de ces plus belles qualités jusqu'à ces plus profonds démons.

Gabriel me tire une nouvelle fois de mes pensées.

« C'est piquant ! »

Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire à cette phrase frôlant l'absurdité.

« C'est dans le nom Gabriel, à quoi tu t'attendais ? »

Il me tape sur l'épaule puis reprends une autre bouchée.

J'attrape à mon tour un morceau puis commence à manger avec lui. Nous nous reconcentrons sur le film, enfin en quelques sortes. En tout cas Gabriel, lui, est à fond dedans.

Mes yeux à moi ne peuvent s'empêcher de le fixer, d'observer chacune de ses gestes. Je le trouve si beau, si adorable, si pure.

Comment fait-il pour être aussi sexy juste en mangeant une pizza ?

Mon esprit divaguent à nouveau, comme à chaque instant où il est à proximité de moi.

Après avoir terminé de manger je nous débarrasse des cartons en les mettant à la poubelle. Je nous ramène deux grands verres d'eau que je pose sur la table basse avant de me rassoir dans le coin du canapé.