[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES

32.Bulles de plaisir

PDV JORDAN :

La vue de Gabriel nu face a moi m'émoustille et réchauffe mon bas ventre. La soirée devient de plus en plus intéressante et je dois avouer que j'aime particulièrement la tournure qu'elle prend.

Il passe une première jambe dans le jacuzzi, puis une deuxième et finit par s'asseoir dans le coin en diagonale de moi.

Il me regarde et me sourit en coin, il essaie de me provoquer, je le vois dans ses yeux. Je feinte de lui résister alors qu'au fond de moi je ne rêve que d'une chose, lui sauter dessus et lui faire l'amour sauvagement.

Les bulles du jacuzzi camouflent malheureusement la vue de son corps mais le simple fait de l'imaginer nu sous cette mousse suffit à réveiller en moi un désir intense.

Il se laisse un peu plus glisser dans l'eau et pose sa tête sur le rebord, je le vois fermer les yeux et pousser un soupire de détente.

« Je crois que je vais vraiment finir par m'habituer à ton appartement et aux plaisirs qu'il m'offre. » dit-il.

Oh bah ça c'est le moins qu'on puisse dire, du plaisir nous en avons eu énormément dans ce lieu.

Mes yeux ne le quittent pas une seconde, il a l'air serein et apaisé, cette vision est magnifiquement réconfortante. Je le sens bien et alors je me sens bien moi aussi.

Je décide de me déplacer pour venir m'asseoir dans le coin juste à côté de lui. Je le prends par le bras et le tire pour le forcer à venir s'asseoir à mes côtés.

Je passe mon bras autour de sa nuque pour le prendre dans mes bras. Il pose sa tête dans le creux de mon aisselle et son bras entoure ma taille. Je le sers fermement contre moi et mon autre main caresse doucement ses cheveux.

Il garde ses yeux fermés et je le sens se relâcher un peu plus aux contact chaud de mon étreinte.

« Tu mérites de te détendre Gabriel, profites de ce moment de répit. Je suis là, personne ne peut t'atteindre ici. » dis-je.

J'ai envie de prendre soin de lui, je veux qu'il se sente parfaitement en sécurité avec moi, dans mes bras.

Il est tellement compliqué de vivre pleinement notre histoire, pris dans les tourments de nos vies professionnelles. Alors quand nous sommes tous les deux à l'abris des regards, je souhaite que ces moments soit absolument parfaits.

Ma main continue de caresser sa chevelure, ce moment est doux, pure et éloigné de tout.

Me voilà de retour dans mon rêve éveillé aux côtés de l'homme que j'aime profondément. Je suis si heureux de l'avoir retrouver, je n'aurais jamais réussi à me passer totalement de lui.

La respiration de Gabriel caresse la peau de mes pectoraux, elle est lourde et régulière.

« J'ai eu peur l'autre soir.. » dit-il soudainement.

Ces mots m'angoisse, je sens que cette discussion ne vas pas être forcément agréable.

Je ne dis rien, je me contente de réfléchir puis il reprend.

« J'ai eu peur que tu ai passé la soirée avec quelqu'un d'autre. »

J'avale difficilement, en réalité il n'a pas tout à fait tort.

« Oh... à ce propos Gabriel... » dis-je, d'une voix plus qu'hésitante.

Il se recule aussitôt de mon étreinte pour me faire face, son regard se plongeant dans le mien.