PDV JORDAN :
Le jour commence à peine à se lever lorsque j'ouvre les yeux. J'ai très bien dormi, et je dois avouer que c'est en parti parce que Gabriel est venu s'immiscer dans mes rêves cette nuit. Je me réveille alors le sourire aux lèvres ce matin.
Je prends quelques minutes pour émerger avant de me lever enfin de mon lit.
Je me dirige vers la cuisine et avale un grand verre d'eau fraîche tout en contemplant la vue de ma fenêtre.
Je me dirige ensuite dans la salle de bain, enlève mes vêtements et glisse sous la douche. L'eau chaude vient couler sur mon corps nu et une sensation de bien être m'envahit.
Une fois terminée, je me prépare. Ce matin j'ai rendez vous avec le président mais je ne connais pas encore les raisons de cet entretien. J'angoisse un peu à l'idée de devoir parler de Gabriel, ne voulant en aucun cas le mettre en mauvaise posture.
Je mets un costume classique noir et des chaussures assortis. Je passe ma main dans mes cheveux pour les coiffer brièvement et vaporise quelques sprays de mon parfum habituel aux notes d'iris, une odeur masculine.
Je sors ensuite de mon appartement, descendant par les marches jusqu'à rejoindre l'entrée de l'immeuble. Mon chauffeur est déjà là, en train de m'attendre. Je m'approche de la voiture et ouvre la portière pour entrer à l'intérieur de celle ci.
Le trajet est assez rapide jusqu'à l'Élysée. Je descends du véhicule et m'approche de l'entrée du grand bâtiment face à moi.
Je prends une grande inspiration et pousse les portes pour pénétrer dans le monument.
Emmanuel m'a convoqué très tôt, il n'y a encore personne dans l'enceinte. Je traverse les long couloirs désert, cherchant avec espoir le regard de Gabriel mais en vain, il n'est pas encore là.
Arrivé devant les grandes portes du bureau du président, j'hésite un instant, utilisant les dernières secondes devant moi pour réfléchir une énième fois à mon discours.
Je frappe.
« Entrez. » dit-il d'une voix étouffée par les murs qui nous séparent.
Je tourne la poignée puis entre dans le bureau. La pièce est immense, plutôt très bien décorée. Je m'approche alors du président et lui tend la main pour le saluer. Il l'a saisit d'une poigne ferme et assurée.
« Asseyez vous monsieur Bardella, je vous en prie. » me montrant de la main la chaise en face de lui.
Je m'exécute aussitôt.
« Pourquoi souhaitiez vous me voir monsieur Macron ? » lui demandais-je, ne souhaitant pas attendre plus longtemps pour connaître les raisons de cet échange.
« Je tenais à vous mettre en garde Bardella, à propos des récentes rumeurs entre vous et mon premier ministre. Bien que monsieur Attal m'affirme qu'il n'y a rien entre vous je tiens tout de même à vous informer ne tolèrerais pas cette éventualité. Je vous invite à bien imprégner ceci dans votre esprit. » dit-il.
Je prends quelques secondes pour réfléchir, mais pour qui il se prend celui là.
« Et bien, malgré tout le respect que j'ai pour vous monsieur le président, vous n'avez aucunement le pouvoir de me dicter ce que je dois faire ou ne pas faire. » répondis-je, sûr de moi.
« Je pense que vous devriez avoir des préoccupations plus importantes que monsieur Attal, surtout en pleine campagne électorale. C'est un conseil Jordan, prenez vos distances avec mon premier ministre. » termine t-il, insistant bien sur les derniers mots.
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[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES
FanfictionLa tension est un maître mot dans le domaine de la politique. Cependant, pour deux personnages celle-ci prends des tournures plus complexes : celle présente entre deux rivaux de partis politiques différents, celle qui s'installe lorsque deux regards...