PDV JORDAN :
Je sens les rythmes de mon cœur s'accélérer au fur et à mesure que le bruit des pas se rapproche de moi.
La porte n'a pas été forcée donc c'est forcément quelqu'un qui a les clefs. Mes pensées fusent, pensant à toutes les personnes éventuelles.
Une ombre apparaît sur le sol et je suis maintenant à quelques secondes de découvrir de qui il s'agit.
Lorsque la personne arrive enfin face à moi, mon corps tout entier se relâche.
Je suis extrêmement surpris et j'ai du mal à croire que ce que je vois est réel.
Il est là, debout dans la cuisine, tenant une plaque de four remplit d'amuse gueules dans les mains.
Mes sentiments d'angoisse disparaissent instantanément pour laisser place à une vague de bonheur.
Je suis tellement heureux de le voir, de réaliser que finalement il va me tenir compagnie ce soir.
Lorsqu'il me voit, un grand sourire se dessine sur ses lèvres. Il pose ce qu'il tient sur le plan de travail puis commence à s'approcher de moi.
« Gabriel ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Comment es tu rentré ? » dis-je, totalement troublé.
Il se trouve maintenant en face de moi et passe ses mains dans le creux de ma nuque. Il m'attire vers lui et viens délicatement et tendrement poser ses lèvres sur les miennes.
Une décharge d'amour me transperce et le goût délicieux de son baiser m'envoûte totalement. Je me rends compte à quel point il m'avait manqué, à quel point j'avais besoin de lui.
Mes mains passent dans ses cheveux pour le maintenir contre moi et presser un peu plus fort nos lèvres les unes contre les autres.
Je n'ai jamais ressenti autant de sensations, communiquées par un simple baiser.
Lorsque nous nous séparons après de longues minutes, nos yeux se trouvent.
« J'ai voulu rattraper la soirée qui nous a été volée, je voulais te faire une surprise. Et j'ai réussi à attraper la clefs que tu laisse sur l'encadrement au dessus de ta porte. » dit-il.
Je ne peux m'empêcher de sourire, je suis touché par son geste. Je suis si heureux qu'il m'ai fait cette magnifique surprise.
« Je n'arrive pas à croire que tout ça soit réel. Mais tu ne m'avais pas dit que tu avais quelque chose de prévu? » le questionnais-je.
Gabriel se met de côté et tend son bras pour me montrer la cuisine.
« C'est vrai, et regarde tout ce que j'ai préparé. » dit-il d'un ton enjoué.
Je passe devant lui et m'approche du plan de travail sur lequel j'y découvre des tas de choses à grignoter.
« Alors toi, tu sais comment me plaire. » dis je en souriant franchement.
« Et vous n'avez pas tout vu monsieur Bardella. »
Je le regarde et reste perplexe. Je me demande bien ce qu'il veut dire par-là.
Il me tend la main et je la saisis sans hésiter une seule seconde. Il m'entraîne vers la grande baie vitrée, qui semble ouverte derrière les rideaux qui la recouvre. Je le suis au pas et lorsque nous arrivons devant, il se place derrière derrière moi.
Ses mains viennent se poser sur mes yeux pour me cacher la vue.
« Avance doucement. » me dit-il.
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[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES
Hayran KurguLa tension est un maître mot dans le domaine de la politique. Cependant, pour deux personnages celle-ci prends des tournures plus complexes : celle présente entre deux rivaux de partis politiques différents, celle qui s'installe lorsque deux regards...