[ATTAL x BARDELLA] - TENSIONS POLITIQUEMENT DANGEREUSES

28.Amour de jeunesse

PDV GABRIEL :

Je reste planté devant l'écran du téléphone, ne sachant même pas comment réagir. Je suis dans l'incompréhension la plus totale. Une douleur intense s'installe dans ma poitrine et je suis envahi d'un sentiment de déception immense.

Je me demande ce que j'ai fais de mal, ce qui a pu le faire changer si soudainement d'avis. Je remets en question l'intégralité de la journée, retraçant chaque secondes.

Nous avons vécu une soirée et une matinée incroyable, pourquoi aurait il envie de tout arrêter maintenant. Je ne comprends pas.

Je commence même à douter de nous deux, à nouveau. Et si maintenant qu'il a eu ce qu'il voulait, il n'avait plus besoin de moi. Si tout cela avait été un stratagème pour simplement pouvoir m'avoir dans son lit et après me laisser tomber.

Je ne réponds même pas à son message, à vrai dire aucun mots ne me viennent.

Je range mon téléphone dans ma veste et le président me convoque ainsi que d'autres hommes dans son bureau.

Nous entrons dans la pièce.

« Encore une fois nous nous sommes fait dépasser par le RN. » dit le président.

Il a posé sa main sur son front, il a l'air furieux et angoissé.

« Il va falloir que nous trouvions une solution pour ne pas les laisser être majoritaire à l'assemblée lors du prochain tour. » continue t-il.

Il continue de parler encore et encore, commençant à parler de possible alliances avec d'autres partis pour faire front.

En réalité je n'écoute qu'à moitié ses paroles, mon esprit est trop occupé à penser au dernier message de Jordan.

Malgré mes nombreuses tentatives, il m'est impossible de me concentrer une seule seconde sur la discussion qui a lieu dans la pièce.

Il est déjà tard lorsque la réunion s'achève enfin. Je récupère mes affaires et part rejoindre mon chauffeur.

Je me languissais tellement de cette soirée à nouveau partagée avec lui. J'avais déjà imaginé tellement de scénarios.

Je suis triste, profondément triste.

J'indique à contre cœur l'adresse de mon appartement au chauffeur puis nous prenons la route.

Le chemin m'éloignent un peu plus de celui de chez Jordan, et je ne peux m'empêcher de ne penser qu'à cela. J'ai l'impression que plus rien d'autre ne compte.

Plus rien à part la tristesse qui submerge mon cœur.

PDV JORDAN :

Gabriel est parti, je me retrouve seul dans mon appartement et bien que cela ne m'est jamais dérangé auparavant, cette fois c'est différent. Je n'ai qu'une hâte c'est qu'il me rejoigne à nouveau ce soir.

Je suis déjà prêt donc je pars peu de temps après lui. La voiture m'amène jusqu'à notre siège où nous avons prévu de nous rejoindre aujourd'hui.

Lorsque j'arrive tout le monde est déjà là. Je les salue un à un puis prends place autour de la table.

Nous passons l'après midi à envisager la suite. Nous sommes confiants quant aux résultats de cette soirée.

Je n'arrive pas à m'empêcher de penser à Gabriel et de la soirée en perspective. Je lui envoie alors un message pour lui montrer que je pense à lui.