Chapitre 16: Juliette

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Les larmes coulent doucement sur mes joues alors que je pense à tout ce qui vient de se passer.

Je ne sais même pas pourquoi j'ai menti en disant que je savais où il était. Je savais à quoi il faisait référence... un simple "où est-il"... mais putain, j'avais juste envie de le pousser à bout. Ce genre de mecs, avec leur caractère hautain, et comment ils savent mon nom ? En plus, Nate... et s'ils s'attaquaient vraiment à lui juste parce que j'ai menti ? Putain, putain, putain, qu'est-ce que t'es conne, Juliette.

Je me mords la lèvre, tentant de contrôler mes émotions. La peur commence à se transformer en colère contre moi-même. J'aurais dû être plus intelligente, plus prudente. Maintenant, j'ai mis Nate en danger, et tout ça parce que je voulais jouer à la dure.

Soudain, la porte s'ouvre brusquement. L'ami du tyran entre dans la chambre, un sourire narquois sur le visage.

__Alors, on pleure un peu ? dit-il d'un ton moqueur.

Je sèche rapidement mes larmes, essayant de ne pas montrer ma faiblesse.

__Qu'est-ce que tu veux ? rétorqué-je, ma voix tremblante de rage.

L'homme s'approche de moi, son regard s'adoucissant.

__Écoute, j'ai l'impression que quand tu as dit que tu ne savais pas, j'ai vu une lueur de vérité, dit-il en s'asseyant près de moi. Tu sais quelque chose sur lui. On a vraiment besoin de ton aide.

Je le fixe, essayant de garder mon calme malgré la peur qui grandit en moi.

__Je ne sais pas où il est, dis-je honnêtement.

Il hoche la tête, ses yeux remplis de compréhension.

__On sait que c'est ton ex, dit-il doucement.

Je lui jette un regard glacial.

__Et alors ? Ça ne change rien. Dans tous les cas, je ne sais pas où il est, dis-je, obstinée.

Il soupire, puis il sort un couteau de sa poche. Je retiens ma respiration, craignant le pire. Mais il se penche simplement vers mes poignets et commence à couper les cordes qui me retiennent.

__Qu'est-ce que tu fais ? murmuré-je, surprise.

__Je te détache, répond-il en haussant les épaules. Tu ne peux pas rester attachée éternellement.

Lorsqu'il a fini, je frotte mes poignets douloureux, le fixant avec méfiance.

__Pourquoi ?

Il se lève et se dirige vers la porte.

__Parce que je pense que tu dis la vérité, dit-il avant de sortir.

Quelques minutes plus tard, il revient avec un plateau de nourriture.

__Tiens, mange, dit-il en posant le plateau devant moi.

__Pourquoi tu fais ça ? demandé-je, méfiante.

__Le chef m'a interdit de te donner à manger, mais je ne suis pas un monstre, répond-il en haussant les épaules. Mange.

Je regarde la nourriture, mon estomac se tordant de faim. Je finis par céder et commence à manger, tout en gardant un œil sur lui.

__Merci, murmuré-je entre deux bouchées.

Il sourit.

__De rien.

Il pose un drap et un t-shirt sur le lit.

__Tu dormiras plus confortablement.

Il se dirige pour sortir quand il se retourne et dit.

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