Lundi 5 octobre 1992
Severus soupira avec sa tasse de café en main, le trente-un octobre approchait à grands pas et il devenait de plus en plus irritable.
Vendredi dernier avait été assez particulier. Il s'était rendu pour la première fois de sa vie et il espérait secrètement la dernière, au fameux lieu-dit Faucon Noir. Dire qu'il avait été surpris fut un sacré euphémisme.
Du haut de ses trente-deux ans presque passés, Severus avait vu suffisamment pour remplir la vie d'une dizaine de sorciers. Avoir soutenu avec tant de passion Lord Voldemort puis l'avoir combattue avec tant d'acharnement manquait.
Mais ça.... Personne ne l'avait préparé à ça et il découvrit avec ( fascination ? ) que l'arrogance et la suffisance de Lord Cabot avaient été bien en dessous de la réalité.
Faucon Noir faisait partie de ces joyaux d'architecture qui si elle avait été humaine, serait rentré dans le patrimoine mondial de l'humanité.
Il admira tours et coupoles et s'était languit du trésor que renfermait l'édifice,la légendaire bibliothèque des Black si elle existait vraiment s'était en ses lieu et nul par ailleurs qu'elle se trouvaient.
Des milliers et milliers de livres , rouleaux de parchemin, papyrus artéfacts anciens. Sa curiosité de maître de potion avait été attisé et si sa rancune envers Black n'avait pas été si grande il aurait été très dur pour lui de résister à l'envie de lui montrer la pièce légendaire.
Et puis il y avait la Lady au lion celle que l'on surnommait la fille de la liberté. Quoique l'on ait pu penser d'elle s'était une sorcière libre qui avait toujours suivit ses instincts. Si elle avait suivit sa famille d'un peu plus près peut-être que son fils ne serait pas devenu un tel connard et Harry .... Harry...
La main droite de Severus serra la tasse qui si elle avait pu aurait gémis sous la pression. Et la journée avait à peine commencé.
Severus avait pu sauver la vie de Lucrecia Potter en tant que frère cadet de Lily Evans et ayant passé l'enfance ensemble ils avaient échangé beaucoup et leurs caractère ainsi que le personnalité avait fini par énormément se ressembler, mais si Lily était rancunière, Severus était sa version... Masculine et en pire. Après-tout il avait tué son propre père.
Si Lily était une fille à l'humour piquant, lui son humour était noir sarcastique et si l'on était susceptible mesquin et méchant si bien que tous s'était accordé à dire qu'il n'avait pas d'humour..Ils s'étaient tellement côtoyé après tout,lui et Lily se connaissaient depuis l'âge de six ans, qu'ils étaient comme pour ainsi dire, pratiquement fait dans le même moule... Pour celui qui savait regarder évidemment..
Si Lily était têtu, Severus était un véritable mur.Mais Severus était Severus et il avait été avait développé des défauts et des qualités que Lily n'avait jamais eux et vice-versa. Si bien que se trente-un octobre il le redoutait plus que tout. Il avait fauté horriblement fauté. Il avait négliger le fils de sa soeur d'une façon. Et le pire s'était qu'il avait participé au maltraitances de l'enfant d'une certaine manière.
Oh Merlin tout puissant il n'avait jamais levé la main sur lui. Merlin le préserve de faire une tel chose et cela quelque soit l'enfant en face de lui. Et pourtant certains élèves l'aurait rudement mérité. Les rares fois où il avait été au bord de la rupture il avait repenser à Tobias Snape et tout envie de violence le quittait. Ironiquement la seule et unique fois où il leva la main sur un enfant ce ne fut pas sur l'enfant de James Potter mais sur son propre filleul.Severus en avait été si malade qu'il avait été incapable de parler à Drago Malefoy pendant des semaines. Lucius l'avait compris et pour ne pas que son frère de cœur se face discrédité, il avait affirmé à son fils que son parrain lui adressait plus la parole en guise de punition pour avoir envoyé Potter à l'infirmerie. S'était cruel et injuste mais que voulez-vous.... Severus était cruel et injuste.
VOUS LISEZ
Émeraude
Fiksi PenggemarQuatre.... quatre ans que Sirius Black est introuvable, Onze ans ... Onze ans que le gouvernement magique de Millicent Bagnold va d'extravagance en extravagance s'enfonçant toujours plus loin dans la corruption et la démagogie... Trente-six, c'es...