[À paraître en 2025]D'OR ET DE JAIS - Tome 1 & 2

Chapitre 6 - partie 2 - Étann

Coucou ! Me revoici avec la dernière partie de ce chapitre ! J'aime de plus en plus mes persos. Cette histoire me tient tant à cœur. <3

J'aimerais avoir votre avis la concernant. Est-ce que vous verriez cette histoire édité en maison d'édition ou en auto-édition ?

J'ai hâte d'avoir vos réactions sur ce chapitre <3

Bien à vous,

Andy <3

*🌙*

— Alors, dis-moi, James-Karl, demandé-je alors que nous tournons l'un autour de l'autre. Combien d'humains as-tu tués depuis que tu es né ?

Nous sommes au centre d'une des prairies les plus élevées des monts qui nous entourent. Le bosquet d'arbre délimite un rond presque parfait. James-Karl m'observe sans cesser d'étudier mes pas.

— Bien assez pour savoir tuer sans qu'aucun bruit ne s'échappe de leur bouche.

Un frisson me traverse.

— Et des lycans ?

— Crois-le ou non. Je n'en ai pas tué tant que ça.

— Combien ? grondé-je.

Il s'élance pour attaquer. Seulement, ma vitesse est décuplée depuis la dernière fois que nous nous sommes entrainés ensemble et surtout, surtout, j'y vois parfaitement dans le noir. À l'inverse de lui.

J'anticipe donc le coup et esquive en me baissant. James-Karl réplique immédiatement. Sa seconde main m'empoigne l'épaule pour lui donner la force de m'enfoncer le genou dans le ventre. J'accuse le coup non sans peine !

Merde !

Je ne perds pas de temps à processer la douleur et m'oblige à rétorquer. Je me faufile derrière lui et lui assène mon pied dans le dos. Sans pouvoir l'éviter, il tombe vers l'avant. Je profite de sa position pour l'attraper par le cou, lui barrant la gorge de mon bras. Pourtant, mon avantage ne dure pas, car il se baisse pour me faire valser par-dessus lui et me jeter au sol. Quand ma tête claque contre la terre dure, je me mords violemment la lèvre.

— Lève-toi, dit-il avec une fermeté qui fait frémir tous mes membres. Depuis quand y vois-tu complètement dans le noir ?

Je m'exécute et crache le sang par terre, avant de m'essuyer la bouche. C'est sans appel, les pupilles de James-Karl se dilatent. Mon odeur s'est accentuée à cause du sang et ses yeux se colorent d'une couleur vermeille. Son Alpha est réveillé.

Ma poitrine me tiraille et d'un coup d'œil vers les arbres, je remarque la fêlure d'une branche assez épaisse sur les hauteurs d'un pin, sur ma gauche.

— Au début, j'y voyais simplement mieux, sans vraiment que ce soit une différence notable, mais maintenant...

Sans finir ma phrase, je m'enfuis vers les arbres en courant, et il me suit. Je saute de branche en branche, comme il me l'a appris, et fait bien attention d'éviter celle qui est brisée. Lui, ne le remarque pas, trop occupé à ne pas me perdre de vue — je suppose qu'il fait travailler son odorat plus que jamais — je profite que le ramage se brise et qu'il perde l'équilibre lorsqu'il s'appuie dessus pour attaquer. Je bondis et l'attrape par la gorge pour l'immobiliser contre l'arbre. Le vieux chêne encaisse le choc et James-Karl ferme les yeux.

— J'y vois parfaitement, expliqué-je. À des kilomètres à la ronde, jusqu'aux détails les plus infimes. Et même la nuit.

— Quoi d'autre ?