[À paraître en 2025]D'OR ET DE JAIS - Tome 1 & 2

Chapitre 12 - Étann

Hi my pups ! J'espère que vous allez bien ! :D Il était temps de poster la suite. J'ai vraiment très hâte de voir vos réactions. Je vous ai mis le chapitre entier, car il est important ! Je l'aime beaucoup. J'étais vraiment plongé à fond dedans lors de l'écriture. <3 Il se passe vraiment des choses étranges, hein ? 

En tout cas, je vous souhaite bonne lecture <3

Bien à vous,

Andy <3

Ps: On est fin octobre et c'est mon anniversaire Wattpad ! Ça fait 6 ans que je suis sur la plateforme 😍

*🌙*

Le corps de cet homme est insupportable à regarder. Il vient de se transformer et jamais je n'aurais imaginé cela possible. Encore moins que le frère de James-Karl soit vivant. Son corps est parsemé de cicatrices, de brûlures et de stigmates. A-t-il vécu parmi les féraux ? Tout ce temps, a-t-il trahi sa meute ? Je ne comprends pas. Mais je n'ai pas vraiment le temps de me poser des questions. Je dois d'abord faire tout ce que je peux pour survivre.

Que l'on survive tous.

Je me souviens subitement de ce que m'a dit James-Karl, le jour où il a compris la teneur de mes pouvoirs dans la prison des Féraux.

"Il y a une vibration dans le lien qui nous lie à l'Empreinte te concernant. Elle n'est pas tout le temps là. Mais je crois que tu es capable de la déclencher si tu le désires. Tout à l'heure, la vibration était presque intenable."

Je l'ai encore ressentie plus tôt.

" Tu dois lancer l'Appel, Étann."

Je ne sais toujours pas ce qu'est l'Appel, mais quand je l'ai laissé me submerger, là-bas, je crois que j'ai senti le lien qui m'encorde à ce monde. Celui qui répond à toutes questions.

Quand la bête avance vers nous, que cet homme transformé est incroyablement grand, menaçant et dangereux, je sais qu'il nous tuera tous sans même une once de regret. C'est une pure bête. Un hoquet de terreur m'échappe, mais je ferme quand même les yeux. Je fais de mon mieux pour oublier qu'il est là, et que je ne pourrais pas tenir longtemps. J'essaye tant bien que mal de penser aux miens et aux fils qui me lient à eux. Je laisse se dessiner, derrière mes paupières closes, les lignes fines qui s'entrelacent pour se connecter à ce qui m'entoure et, écoute la vibration qui éclot dans ma poitrine.

Automne.

J'entends la louve aboyer et hurler dans la forêt. Le râle de sa respiration rauque bourdonne dans mon oreille alors qu'elle court à vive allure.

Oui, ça marche !

En écho, j'ai comme la voix d'Ilan qui me souffle dans l'oreille :

On arrive. Tiens bon. Je t'en prie.

En revanche, je n'arrive pas à me connecter à James-Karl et l'inquiétude que cela crée et diffuse dans ma poitrine affaiblit soudain la connexion.

Non ! Non ! Il va bien ! J'en suis sûr.

Je n'ose pas ouvrir les yeux, j'ai trop peur. Mais petit à petit, l'angoisse qu'il lui soit arrivé quelque chose me fend la poitrine et prend toute la place. Juste en suivant, les fils vibrent à leur tour. Soudain très fort. Trop pour que je puisse comprendre. Trop puissamment pour que je puisse le contrôler. Je suis déchiré. Tout cela est trop. Je n'ai plus assez de force pour supporter tout ça. Je suis à deux doigts de sombrer.