Prologue

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Le corps humain est si complexe, la moindre cellule est un puit de questionnements mais ce qui l'est le plus sans l'ombre d'un doute est bien le cerveau, il est passionnant, ce qui m'intéresse le plus dans cet organe c'est bien la façon dont il est capable de s'adapter aux situations possibles et inimaginables auxquelles l'organisme il peut être confronté.

Tous les problèmes dont il peut être atteint sont si terrifiants, car la plupart sont incurables, nous ne pouvons soigner notre cerveau mais nous sommes capables de marcher sur la lune, vous rendez-vous compte de cette ironie ?

Regardez Rayan, ses troubles ne disparaîtront pas, mais peut-être que dans une centaine d'années ils trouveront une solution, qui sait ?

Vous allez sûrement me demander pourquoi je vous parle de cela, pas de Rayan mais du cerveau humain, eh bien c'est parce qu'à chaque seconde mon existence il m'impressionne.

La manière dont mon cerveau fonctionne en fonction de la situation dans laquelle je suis est fascinante, sur scène, je parviens à chanter, à libérer ma voix jusqu'à ne plus pouvoir respirer et mes pensées ne dérivent pas.

Pourtant dès que je suis inactive mon esprit retourne dans... ses abysses.

Les concerts et ce que je fais la nuit me mettent dans le même état, exaltant, je sens l'adrénaline couler dans mes veines et cette sensation elle vient bel et bien de mon cerveau.

Je ne sens rien quand je chante, je ne sens rien quand je tue.

Oui lorsque la nuit je sors pour déverser ma haine et ma frustration sur la première personne qui croise mon chemin mon esprit ne divague pas, il reste fixé sur cette tâche étant « rester en vie », et pourtant je me met en danger volontairement.

Tout ce sang que je fais couler chaque nuit, celui qui recouvre mes mains devenues noires il est froid, gelé, en permanence je le sens refroidir mes extrémités.

Agent du FBI ne l'avais-je pas prédit ?

J'ai nécrosé.

Love is fucking shitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant