8. Carnaval

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LOVE IS FUCKING SHIT

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AÏNA

Avion
14h09

Vous souvenez-vous ? Vous souvenez-vous de ce jour, celui où la vie que je m'étais construite avait à nouveau basculé ? Celle que d'un revers de la main il avait balayé ? Vous souvenez-vous de mes retrouvailles avec Rayan ?

Je tiens à l'avouer je vous ai berné et ce royalement, ne vous-êtes pas demandé pourquoi ce passage n'avait jamais eu de fin ? C'était parce que j'avais refusé qu'il existe, refusé d'admettre que cela ait pu ce produire.

Je ne suis définitivement pas prête à vous parler de pire, du moment où il avait claqué la porte de mon appartement et s'en était véritablement allé, c'était trop dur, trop destructeur, non je ne peux pas en parler maintenant, j'ai toujours aussi mal.

J'ai mal de lui, j'ai mal de moi.

« Sa main se leva et comme un réflexe de survie mes bras se postèrent devant mon visage pour le protéger, sa main resta figée dans le vide alors que ses yeux étaient grands ouverts. Je compris rapidement qu'il n'avait pas souhaité me frapper mais bien essuyer mes larmes.

Et qu'il se rendait enfin compte que sa violence laissait des marques, des marques indélébiles.

Lentement il laissa tomber son bras et je fis de même avec les miens, tentant de reprendre comme je le pouvais une respiration correcte, cessant mes sanglots afin d'espérer ne pas faire de malaise.

-Aïna, soufflait-il alors que la colère quitta son regard pour laisser place à la peine.

La peine ?

-Aïna, est-ce que je peux, me demandait-il en me tendant sa main.

Je ne savais pourquoi, je me maudissais bien évidement mais mon cœur décida à la place de mon cerveau, je le laissais d'une douceur que je lui connaissais pas saisir mes doigts qu'il remonta légèrement.

Durant quelques secondes il analysa ma peau, du moins la terrible cicatrice qu'ornait mon majeur, c'était son marteau qui m'avait marquée sûrement pour le reste de mon existence, peut-être un jour mon cœur parviendrait-il à l'oublier mais ma peau ne le ferait jamais.

Il passa lentement son pouce dessus, comme s'il essayait de l'effacer mais lui comme moi le savions, jamais sa violence ne me quitterait, elle resterait là, gravée.

-Tu en as d'autres, me demandait-il presque en chuchotant.

N'ayant pas la capacité de parler j'hochais simplement la tête, non ce n'était pas la seule cicatrice qu'il m'avait imposée, l'une de mes côtes était marquée, tout comme l'était mon bras droit, tout comme l'était ma cuisse gauche, tout comme l'était mon omoplate, tout comme l'était mon dos, et je ne parlerai même pas de mes pieds

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⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

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