Ah oué quand même, elle a raison Ikram, on la pas vu arriver celle là. Hatem est sortie. Waouhhhhh j'attends sa depuis 9 mois... et oué 9 mois déjà et maintenant il est dehors. Ils ont été trop long ces 9 mois, mais enfin il est dehors mon amour .Avec les filles, on s'approche de la tour d'Hatem, j'espère le croiser mais j'pense qu'il doit être chez lui avec sa mère ou bien il est p'tête déjà occupé dans sa bicrave. J'serais pas étonner. Hassoul, on l'a pas vu. Skander passe par là, il rentrait donc j'rentrais avec lui. Sofia elle se sentait pu parce qu'il avait serait la main pour salam. C'est une folle cette fille, elle le kiff comme j'kiff Hatem sauf que Skander il s'en fou mdrrrr mskina, rien qu'elle espère.
J'suis rentrée, et à peine on passe la porte on entend ma mère.
-Maman : ya Allah, al hamdoulilah, Hatem est dehors.
-Skander : oui maman, al hamdoulilah maintenant faut qu'il y reste.
-Moi : inshallah.
-Maman : Skander wa Souad, venez avec moi, chez Khalti et rendre visite à Hatem.
-Moi : j'suis daye oumi, demain inshallah.
-Maman : non non allez benti.Bon aller c'est reparti, dans l'fond j'cache ma joie lol. Elle a pas du trop insister sur le coup. Sur le chemin j'envoie le même message à Sofia et Ikram « j'vais chez Hatem avec ma mère et mon frère ».
On arrive chez lui, ma mère sonne et c'est la maman d'Hatem qui vient ouvrir.
-Khalti : salam aleykoum.
-Nous : aleykoum salam.
-Maman : on est venu te rendre visite et rendre visite à Hatem.
-Khalti : entrez entrez, Hatem est dans le salon, allez-y.Aiiiiieeee, en vrai j'mettais pas préparer psychologiquement à ça et comme une conne j'suis restée bloqué dans l'entrée.
-Khalti : allez benti, j'vais préparer du thé j'arrive.
-Moi : na'am khalti.J'me sens pas bien, j'ai une boule au ventre car j'appréhende ce moment, j'sais pas quoi faire. Ma mère était déjà assise. J'entre dans le salon, j'le regarde et il me regarde genre tu fou quoi ici. Putain mais il avait changé de fou, il a du grave faire de la muscu parce que waouw ce corps de fou qu'il avait, il avait grave développé mais il avait grandi aussi, il a du prendre une dizaine de centimètres et il avait d'la barbe. J'le vois pas 9 mois et il change grave, c'est un homme maintenant, ah oué gueh il a tout d'un homme, il a 20 pijes. Il était encore plus beau qu'avant et il avait développé son regard noir, ça faisait encore plus peur mdr. J'lui lance timidement un salam.
-Moi : salam aleykoum (j'baisse la tête direct)
-Hatem : salam.En vrai il en avait rien à foutre, j'crois que si il y avait pas eu ma mère et mon frère il m'aurait jamais répondu à mon salam. Bon en même temps j'lai cherché mais quand même. J'me suis assise discretos près d'la mama et j'ai pu calculé Hatem de la soirée. Retrouvaille glaciale, et bah sa promets tout ça.
Rien de spéciale à raconter sur ça. On est rentré chez nous.
Quelques jours sont passés et Hatem donnait pas de ses nouvelles, il avait décidé de me boycotte. J'hésitais trop à lui envoyé un message, pour m'excuser ou je sais pas. J'laisse parler mon cœur ou ma fierté ? ma fierté à trop parler, pour une fois j'vais laisser le cœur. Alors j'envoie un message sur son tel, en espérant qu'il a toujours le même num.
-Moi « salam Hatem c'est Souad, en faite j'voulais m'excuser pour la fois où tu m'as appelé voilà »
J'ai tellement espérer qu'il me répond bah il m'a pas répondu. Bon tant pis la vie continue. On est en novembre, c'est la fin des vacances et j'ai pas envie d'retrouver ce lycée de de-mer. J'fais mes devoirs, parce que faut les faires quand même, alors j'm'y mets c'est le dernier jour avant la reprise. J'demande les devoirs aux filles et Idriss par message parce que j'ai pas tout noté. Mais j'reçois un message d'Hatem entre les messages, déjà j'suis choquée, parce que ça fait 4 jours que j'avais envoyé mon message et il répond 10 pijes plus tard.
-Hatem « salam, crois pas que j'ai oublié, j'vais te défoncer et puis d'où tu m'parles t'es pu avec ton pd ou quoi »
Ahhhhhh mais nik, ça m'apprendra à laisser parler mon cœur et m'excuser, je réponds pas. J'continue mes devoirs mais j'vois qu'il m'appel. J'fais quoi ? bah re nik j'réponds pas non plus. J'continue mes devoirs mais il renvoi un message.
-Hatem « joue pas la meuf avec moi Souad, réponds »
Et bah naaaaaaaaaa j'réponds pas. J'continue mes devoirs, mais j'arrive pas à me concentrer. Comptabilité, communication, management et éco-droit j'arrive pu là. Y plus qu'Hatem comme matière c'est mort j'peux pu les faire. J'ferme tout et j'vais au salon, y avait Tayeb qui regardait la télé.
-Moi : wesh bhim bien ou quoi ?
-Tayeb : gueh on dirait un bonhomme de la cité qui parle.
-Moi : salam mon frère ça va ?
-Tayeb : t'as vu, tu peux mieux faire que wesh conasse, oué hamdoullah et toi ?
-Moi : hamdoullah, alors raconte vous allez la semaine prochaine khtob Farah
-Tayeb : inshallah, tu crois pas j'me suis pressé ? r'garde Houssem miskin
-Moi : c'est mektoub Tay, tu l'sais, fait la prière de consultation
-Tayeb : c'est fait.
-Moi : et ?
-Tayeb : ben Allah nous facilite et j'le sens c'est elle.
-Moi : ben alors ? rien que t'es compliqué pour rien toi aussi
-Tayeb : oooohhhh aller ta gueule tu ma soulé. (mon père entre dans le salon)
-Baba : Tayeb, arrête de parler comme ça, t'es pas avec tes potes ici.
-Tayeb : smehli baba c'est Sou' qui dit n'importe quoi.
-Moi : c'est même pas vrai, baba il ment (j'aime trop faire sa, j'le sens il devient fou à l'intérieur)
-Baba : Souad, va aider ta mère.Ahhhhh mais ces hommes là, ils savent qu'envoyer les filles à la cuisine. Hassoul, la semaine elle est passée trankilou, les profs en avaient marre de nous alors on avait interdiction de s'mettre ensemble lol mais bon nous dire ça c'était comme ci ils nous avaient rien dit. Y a un soir de la semaine j'quittais 1h plus tard que les filles à cause des groupes. On avait pas le même groupe d'espagnol, mais bon c'était vite fait, j'étais avec Idriss. Il faisait noir quand on quittait et comme vous savez j'aime pas le noir mdr. J'descends de l'arrêt de bus et j'trace vite pour rentrer chez moi. Sauf que quelqu'un courrait derrière moi et m'a pris violemment le bras, j'ai eu peur et j'ai crié
-Moi : mamaaaaaaaaaaaaaaa
-... : ta gueuleJ'regarde mon agresseur et j'vois *****, heiiiinnn ***** ?? mais il me veut quoi lui.
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Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto [Chronique]
RomanceCette chronique n'es pas de moi, c'est une chronique enregistrée. C'est l'une des premières que j'ai lu et qui m'as vraiment touchée. Elle vaut le coup d'être lu. C'est une histoire réelle.