Partie 38 : Il me rend folle ce mec

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Au plus il s'approchait de nous, au plus mon cœur faisait boum boum de peur, ah oué j'me disais inshallah il trace sa route il vient pas vers nous. Mais parfois quand Hatem il a une idée en tête, il ira jusqu'au bout, malgré les conséquences. J'voulais simuler un malaise car j'le sentais pas trop cette fois, vu comment il était zahaf de loin alors de près j'osais pas imaginer.

Hatem était à 1 mètre de nous, d'la haine plein les yeux, il m'a pris le bras en me levant violent, il m'a fait trop mal au bras d'ailleurs

-Hatem : toi tu m'suis et tu fermes ta gueule
-Moi : azy lâche moi là t'es un fou toi
-Hatem : t'as plutôt intérêt à m'suivre.

Ikram, Sofia, Idriss et Abdelrali étaient choqués, quoi que Ikram et Sofia connaissent Hatem et ses pulsions de golmon. Il m'emmène jusqu'à son entrée, qui est à deux tour avant la mienne. J'étais occupée de stressée de ouf, j'me disais et si y a mes frères qui passent ou même mon père, ma mère ou la sienne, les cousins, j'me faisais des films de ouf, j'me disais inshallah on croise personne, il a pas pensé au conséquence après ils vont croire quoi les gens, ajib direct ils vont penser qu'on est ensemble surtout avec sa crise de jalousie là. Il m'emmène au fin fond du hall d'entrée et il me plaque contre le mur, p'tin mais il est ouf, il va briser tous mes os là.

- Hatem : TU TFOU DMA GUEULE. LA DERNIERE FOIS TU FAIS SHAB L'IGNORANTE MAIS T'AS VU TU L'CONNAIS S'FILS DE PUTE
-Moi : mais... mais de quoi ?
-Hatem : TU MPREND POUR UN BATARD C'EST CA. TU MDEMANDE DE QUOI, MAIS PUTAIN SOUAD, D'OU TU T'AFFICHE AVEC UN MEC DANS LA CITé, TU VEUX QUE JTE PETE LA GUEULE ET LUI AUSSI C'EST CA
-Moi : m... mais Hatem.
-Hatem : MAIS HATEM QUOI ? FERME TA PUTAIN D'GUEULE WALLAH J'AI ENVIE D'TE TABASSER LA. TU MA MIS DANS UNE HAINE PAS POSSIBLE
-Moi : j'ai rien fait (j'avais les larmes qui coulaient, il me faisait peur, il criait comme un ouf, il avait un regard pire que noir avec le blanc des yeux un peu rouge, il était rouge dans la figure tellement il avait la haine et tout)
-Hatem : QUOI T'AS RIEN FAIT ? TU MPREND POUR QUI TOI SERIEUX ? J'SUIS PAS UN FILS DE PUTE MOI ET WALLAH J'VAIS TE DEGOMMER LA. PUTAIN C'ETAIT QUI ?
-Moi : c'est un pote du lycée c'est tout
-Hatem : AH OUAI C'EST TOUT ? L'GARS IL MET SON BRAS AUTOUR DE TOI MAIS C'EST QU'UN POTE ? TU M'PRENDS VRAIMENT POUR UN PD TOI
-Moi : mais nan, il avait son bras autour d'Ikram aussi (et moi j'continuais à pleurer, j'avais vraiment peur, là il met une de ses mains à mon cou comme ci il voulait m'étrangler, j'vous rassure il m'a pas étranglé mdr, il m'a fait juste comme la dernière fois, à me prendre entre le cou et le menton en soulevant ma tête, il me faisait mal)
-Hatem : JTE PREVIENS SOUAD TU L'APPROCHE ENCORE ET JTE MARAVE TA RACE ET LUI AVEC. JAI PAS ENVIE DRIGOLER (j'étais occupée d'halluciner)
-Moi : MAIS PUTAIN SALE CONNARD IL T'ARRIVE QUOI ? TOI ET MOI Y AURA JAMAIS RIEN. TU PREFERE TA BRICRAVE ET FUMER QUE DE TE POSER OU JSAIS PAS. MOI JVAIS PAS PASSER MA VIE A ATTENDRE QUE TU TE RANGES. JTE LAI DIT, JVAIS PAS PASSER A COTé DE QUELQU'UN POUR TOI (là il a mit un gros coup de poing dans le mur, à même pas 10 centimètres de ma tête, mdr j'ai fermé les yeux style j'suis battue mdr)
-Hatem : JTAI DIT QUOI SOUAD, JTAI DIT TU T'APPROCHE PAS DES MECS. PUTAIN JSAIS PAS C'QUI M'RETIENT DE PAS FOUTRE MON POING DANS TA GUEULE
-Moi : BEN VAZY FAIT LE SI T'ES UN HOMME
-Hatem : LA PUTAIN D'TA RACE SOUAD TA PUTAIN D'GUEULE TU LA FERME

Là tout s'en enchainé, il ma lâché pour aussi vite me faire une balayette. Mille fois plus puissante que celle de la dernière fois. J'ai volé d'un coté, les jambes de l'autre, j'crois il ma pété le mollet et le coxis geh.

Hatem m'a fait sa crise de jalousie de tunisiens ayant des troubles tah la schizophrénie comme dirait Yacout sur Rami (au passage p'tite dédicasse à ma hbiba "Chronique de Yacout : Welcome Paname" à lire pour celles qui connaissent pas elle est trop kiffante sa chro')

S'tenfoiré il est parti style de rien, il ma laissé par terre, car il m'avait trop défoncé le mollet, j'avais grave mal. J'mettais assise contre le mur comme une clocharde, j'pleurais comme une folle, j'pouvais pas aller les retrouver. C'était donc ça son cadeau pour mes 18 pijes, m'taper une crise de jalousie et m'laisser là par terre après m'avoir fait une balayette de la mort qui tue, (oué j'suis une chochotte mais sah il avait mis toute sa force) pfffff, lui c'est décidé, il va sortir de ma vie, fissa. P'tin j'étais comme une grosse conne à chialer dans ce hall d'entrée. J'entends quelqu'un arriver vers moi. J'osais pas relever la tête, si c'était Hatem j'crois j'lui aurais sauté au cou pour le mordre comme les vampires tah twilight (au passage jkiff trop sa race, mercredi inshallah le 4 partie 1 qui sort au ciné et demain soir le 1 sur m6, wallah j'ai juré j'suis une ouf de ça, j'ai lu les livres et tout mdr hassoul revenons à nos moutons).

J'sens quelqu'un me relevé, et avec mon océan dans les yeux j'regarde qui c'est et il s'agit de Khalid. (rappelez-vous partie 13)

-Khalid : j'vais lui niquer sa race à s'bâtard
-Moi : (en pleurant) c'est rien j'me suis fais mal
-Khalid : d'où tu m'disquettes toi wallah t'es sah en plus. et c'est ton équipe de Sofia, Ikram, Abdel et le renoi qui m'ont dit que t'étais ici, j'passais par là et Sofia m'a attrapé parce qu'elle avait peur pour toi.
-Moi : c'est pas grave, j'vais rentrer tkt
-Khalid : Souad mais merde j't'avais dit quoi ? Hatem c'est pas un gars pour toi, j'tai déjà de pas t'approcher et moi j'peux pas veiller sur chaque personne dans la tess, putain t'as quel âge zeubi, handek à lui j'te l'ai déjà dit. Il est parti au hebs ça t'as pas suffit pour t'éloigner de lui
-Moi : c'est lui qui est venu me chercher, c'est pas moi.
-Khalid : il a fait quoi ?
-Moi : (j'lui explique la dispute) et il a fini par m'faire une balayette tah Zizou j'crois wallah il ma déplacé mon mollet.
-Khalid : d'où on touche aux filles, wallah j'vais l'pécho, vazy file chez toi.

J'tire un peu sur mon pull pour m'essuyer mes larmes, et j'rejoins les autres.

-Sofia : mais c'est un psychopathe ton Hatem là
-Moi : il est pas à moi, j'nai rien à foutre d'sa gueule
-Ikram : nan mais il était sah, wallah il est revenu chopper Abdelrali, il lui disait d'pu s'approcher de toi et tout
-Abdelrali : tkt les filles m'ont expliqué, j'ten veux pas, mais lui wallah il a viré paro, téma il a voulu qu'on s'tape mais les filles m'ont expliqué donc j'me suis dit hamdoulah j'suis clean j'vais pas m'prendre des péchés pour sa gueule
-Moi : j'suis désolée pour tout wallah, il m'dégoute pfff

Hassilou, j'suis rentrée chez moi et j'avais grave la haine contre Hatem, il m'avait dégouté cet enfoiré. En rentrant j'suis partie direct prendre une douche pour me calmer et faire ma salat. J'voulais aider ma mère pour préparer le manger mais elle voulait pas car c'était le jour de mon anniversaire avec Skander, elle est trop chou ma p'tite maman.

Le soir, mon frère Naoufel est venu avec sa femme, et Farah aussi était venu. Donc on a eu le forfait de permis par mes frères et mes parents, Farah ma offert un collier et mon autre belle sœur ma offert un Coran. Et ma mère nous a donné les billets de train pour lyon, on partait samedi jusqu'au samedi d'après inshallah. Ensuite mes frères et mon père sont sortis à la mosquée pour un rappel qui à lieu un soir par semaine.

Le téléphone sonne et ma mère décroche, elle reste 5 minutes au tél puis me dit

-Maman : Souad khalti (la mère d'Hatem) demande que tu passes chez elle maintenant inshallah, elle a des cadeaux pour toi
-Moi : ah euh j'dois aller ti suite ti suite ?
-Maman : oui benti

Ahhh j'suis pas bien, j'ai peur de croiser Hatem. Après ce qu'il s'est passé, j'ai vraiment pas envie d'le voir, j'crois lui crache à la gueule ou j'sais pas mais faut vraiment pas que j'le croise. J'pars donc chez khalti. Quand j'sonne elle était là à m'attendre, mashallah ce p'tit bout de femme, j'l'aime de tout mon cœur.

-Moi : salam aleykoum khalti
-Khalti : aleykoum salam benti, rentre rentre (elle me dit la bise)
-Moi : tu va bien ?
-Khalti : al hamdoulilah et toi mashallah 18 ans benti mashallah, qu'Allah te comble de Ses bienfaits
-Moi : amin khalti (comment elle sait me mettre à l'aise sérieux, et dire que son fils c'est qu'un enfoiré d'première, il me fait du mal comme pas possible et elle mashallah avec son grand cœur, elle donnerai tout pour ne serait ce qu'un sourire)
-Khalti : viens dans le salon j'ai des cadeaux pour toi benti, je vais chercher dans ma chambre, je reviens
-Moi : merci khalti

Elle part chercher dans sa chambre et j'l'entends dire « Hatem sort de ta chambre et va au salon souhaiter l'anniversaire à Souad » lui il avait pas l'air de répondre. Une minute plus tard j'entends « Hatem tu te dépêche, weldi tu va au salon fissa ».

Elle revient dans le salon suivit d'Hatem , j'avais la haine, j'voulais pas voir sa sale gueule de pas beau là (mdr quand j'suis zahaf tout le monde est moche) mais devant sa mère j'pouvais pas lui jeter un regard noir mais lui comme il était derrière bah il ma lâcher le regard noir de ouf. Eh mais son œil il a changé de couleur, chelou, il a v'là le cocard. Il s'est assis sans ouvrir la bouche.

-Khalti : tiens benti, fait pas attention à lui il s'est encore battu, j'sais pu quoi faire avec lui
-Merci : merci khalti, ohhh mashallah elles sont trop belles les abaya et les foulard mashallah, merci khalti j'aime trop
-Khalti : tout viens du bled, j'ai pensé à toi, je savais que ton anniversaire approché.

Oooooooohhhhhhh comment elle est trop chou sah, elle m'avait offert 3 ou 4 abaya avec des foulards assortis, trop beau. Elle me connait trop sah, elle sait ce qui m'fait plaisir. J'étais trop contente. J'lui fais un gros calin, et j'avais la grosse tête de playmobil d'Hatem devant moi, p'tin j'lui ai lâché v'là le regard plein de zahafattitude, j'crois j'aurais pu le flingué avec mes yeux, si sa avait été des guns.

Hassilou, elle m'offre un jus à boire, ensuite j'rentre chez moi car il était un peu tard. J'sors et j'prends les escaliers pour descendre car comme vous l'savez, les ascenseurs j'peux pas lol. j'ai descendu un étage quand j'entends une porte claquer et quelqu'un descendre comme un ouf les escaliers.

J'vais pas faire le suspense mdr mais un peu quand même mais oui il s'agit d'Hatem qui descend tel un éléphant les escaliers...

Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto [Chronique]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant