Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto [Chronique]

Partie 97/98

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| Partie 97 : Que vos âmes reposent en paix mes anges Abdelrali & Khadija ♥|
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Hakim m'a ramené chez ma sœur, j'pouvais pu parler, j'avais trop la gorge nouée, c'était trop dur ce qui venez de nous arriver. J'voulais pas y croire, on voulait pas y croire, pour nous c'était pas possible.

J'suis arrivée chez ma sœur, elle comprenait pas ce qu'il m'arrivait. Hakim lui explique la situation et elle me prend dans ses bras. J'suis restée dans le silence, enfin le silence accompagné de mes pleures, j'pouvais pas parler, j'avais besoin d'être seule.

J'prends une boite à chaussure dans mon armoire et j'regarde les photos, putain j'y crois pas, sur cette photo t'as la joie de vivre Rali, t'es au côté de ta femme et vous avez ce sourire que je ne pourrais jamais oublier. J'regarde ces photos et j'pleure encore plus. Ma sœur rentre dans ma chambre et me prends les photos les dépose plus loin et me prend dans ses bras. A rien ne servait de parler à ce moment là.

Le lendemain avec Hakim on est parti chez mes parents. J'avais besoin de rentrer, d'être auprès de ceux avec qui j'ai grandi, j'avais besoin de retourner dans la ville où j'ai connu Rali. Et je voulais assister à Salat janaza.

Quand j'suis arrivée j'ai direct sauté dans les bras de Sofia et on a fait que pleurer, ça nous faisait trop mal, on y croyait pas, pas notre Rali, nan pas lui. Jusqu'à salat janaza j'suis restée enfermer chez moi. Jour de la salat j'suis partie au masjid avec Sofia et Ikram qui était venu, et aussi Skander. Ça a été dur de garder nos larmes pendant salat et sah j'ai pas réussi et mes larmes coulaient dans le silence. J'vais soutenir la famille de Rali et de Khadija, j'sais pas quoi leur dire, à part un Allah yrahmo, Allah yrahma , qu'Allah leur fasse miséricodre, qu'Allah leur ouvre les portes du Paradis, qu'Allah les préserve du chatiment de la tombe...

Je sors de la mosquée, j'ai la tête dans mes pensées, j'suis perdue j'suis ailleurs jusqu'à ce que je croise le regard, les yeux rouges d'Hatem... sa ma tué un peu plus de le voir pleurer, c'était la première fois je crois, Hatem c'était quelqu'un de fort, quelqu'un qui laissait rien paraitre et de le voir pleurer ça ma foutu un coup. Mais mashaallah Hatem était allé a la mosquée pour salat janaza. Il était accompagné de Skander.

-Skander : Sou' tu va derrière stp ma chérie, Hatem rentre avec nous
-Moi : oué

J'étais trop des mes souvenirs avec Rali pour pouvoir réaliser qu'Hatem était dans la même voiture que moi. Le lendemain je me rappel qu'avec Sofia et Ikram on était allé chez les parents de Rali, chose qui a fait enormément plaisir à sa maman...

Abdelrali, Khadija, mes deux anges partis trop tôt, mais c'est le mektoub, c'est une décision d'Allah Soubhanou wa ta'ala. Ils avaient passer le temps qu'Allah leur avait accordé sur cette terre, et en ce mois de février 2010, Allah les a rappelé à Lui. Face à nous, la mort n'est autre qu'un rappel d'Allah. La mort ne prévient pas, elle nous prend sans nous prévenir.

Abdelrali, Khadija, mes deux anges, dans quelques jours cela fera 2 ans que vous êtes partis. Rali je me rappel de la première fois où tu m'as parlé, ce cours de sport où tu as dit « tahia touness ». j'me rappel encore t'étais assis, les mains plaquées au sol et tu as enchainé sur un « tahia djazair », Rali mon bogoss Tunisien et Algérien, j'pourrais jamais t'oublier. J'ai trop de souvenir avec toi, des choses dont j'me rappel comme ci c'était hier. J'me rappel dans cette cours de lycée, quand on se prenait tous en photo et que toi morfale que tu étais en plein photo tu mangeais ton balisto, wallah que j'me rappel encore comment on avait thak, et surtout quand je regarde cette photo j'me rappel et je souris, et oui mon frère, crois pas j'ai encore tous ces photos que je regarde quand je suis nostalgique. Ya Rali on s'est pas connu longtemps, 3 ou 4 ans mais ces années je ne pourrais jamais les oublier, tellement de bon souvenir avec toi. J'me rappel de la fois où Hatem est venu te trouver et toi qui faisait le mec indifférent et vous avez fini par être pote. Rali j'me rappel comme ci c'était hier que tu ne voulais pas que je parte, tu voulais pas être seul, tu voulais qu'on reste tous ensemble. Rali mon frère, j'me rappel comme ci c'était hier quand tu nous à parlé de ta belle, de Khadija, que tu voulais qu'on la rencontre. Rali j'me rappel comme ci c'était hier que tu es venu à Lyon pour m'annoncer que tu allais te marier. Mon frère j'me rappel de chaque instant, j'me rappel de tous tes appels, quand on parlait pendant des heures durant de la religion, des rappels que tu me faisais mashaallah. J'me rappel de ton mariage, comme tu étais magnifique mashaallah, t'étais devenu un homme. Abdelrali, de là haut sache que je ne cesserai de t'aimer.