Comme mes précédentes histoires vous ont plu, je publie celle-ci en espérant que vs aimerez aussi. J’interdis cette histoire aux ados de moins de 16 ans parce qu’il y a des expressions et des scènes choquantes dans ce livre que certains n’aimeront pas.
Laissez vos commentaires après chaque chapitre, ca m’aidera à ne pas commettre les mêmes erreurs et à voir si vous avez apprécié ou détesté. Merci
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« …Rejoignez-nous à l’entrepôt 19 à sept heures, sinon votre chère épouse paiera de sa vie… »
Gaël grinça des dents alors qu’il ressassait les phrases menaçantes rédigées avec soin sur une feuille de papier blanc.
Il était rentré un peu plus tôt du travail pour faire une surprise à Vanessa, sa femme enceinte de sept mois qui l’attendait toujours amoureusement à leur appartement. Lorsqu’il était rentré avec un bouquet de roses dans une main et un pot de glace à la fraise dans l’autre ; il avait trouvé leur habitat dans un sale état : des feuilles jonchaient le sol, les meubles avaient été brisés et renversés, la cuisine avait été saccagée, on aurait vraiment dit qu’un troupeau de mammouths y avaient dansé la samba.
Il avait alors cherché sa femme, le premier instant de choc passé, mais il ne l’avait trouvé nulle part. Il lui avait passé des appels sans aucun résultat. Il avait alors découvert cette lettre inquiétante sur le lit aux draps déchirés :
« Pour vous faire payer votre insolence, j’ai décidé de vous rendre la monnaie de votre pièce. Vous m’avez pris un être qui était très cher à mon cœur ; alors je joue le jeu.
Rejoignez-nous à l’entrepôt 19, à sept heures, là où tout a commencé, sinon votre chère épouse paiera de sa vie.
PS.-N’alertez pas vos petits camarades de la police, au risque d’aggraver la situation.
S.B »
Au seul souvenir de ces initiales, gaël sentit son sang bouillir dans ses veines. Si jamais cet individu, ce monstre, faisait du mal à Vanessa, il lui ferait regretter sa venue au monde !
Gaël Lespinasse était commissaire, et il excellait dans ce qu’il faisait. Son équipe était formée de : Katia, James, Brad, Carl, et lui. Durant des mois, ils avaient enquêté sur un réseau qui baignait dans le trafic de stupéfiants. Et en approfondissant leurs recherches, ils avaient découvert celui qui était à la tête de ces malfaiteurs. Ni plus ni moins qu’un milliardaire qui avait fait fortune dans les pierres précieuses et dans l’exportation de produits pétroliers. Ce réseau était vaste et sévissait depuis trois années. Distribuant et vendant des drogues aux adultes mais surtout aux mineurs ; disparaissant comme par magie lorsqu’ils se savaient traqués. Ce milliardaire se faisait appeler « le Crack ». C’était un homme admiré et respecté par la bonne société new-yorkaise. On le disait rusé en affaires, mais de nature aimable et sociable. Nul ne se doutait que cet homme baigne dans ces affaires illégales. Et nul n’oserait s’attaquer à un homme aussi puissant.
Mais Lespinasse et son équipe l’avaient fait. Ils avaient trouvé le lieu où les affaires étaient menées et s’y étaient rendus. Une bagarre s’en était suivie. Ils avaient arrêté trois hommes et lui, avait tiré sur l’un d’entre eux qui agressait Carl. Le trafiquant avait été tué sur le coup. Ils avaient ramené les trois hommes au commissariat pour leur faire subir un interrogatoire en bonne et due forme ; mais pas un n’avait desserré les dents pour affirmer ce que eux savaient déjà. Et le lendemain, à leur effroi, ils avaient trouvé les suspects dans leur cellule, chacun avec une balle dans le front ; et leurs bureaux en piteux état. Les caméras de surveillance ne montraient rien, les gardiens de sécurité n’avaient rien vu non plus, et les preuves qu’ils avaient collectées en un document avaient mystérieusement disparues.
