Captive à Montedorma

Chapitre 4 : Le départ

 
Annie n'a pas trouvé le moyen de faire annuler le contrat. Son frère m'a dit que le contrat est un vrai et que je ne peux pas l'annuler pour le moment, il me promet cependant d'y travailler activement. Annie passe ses examens dans quelques jours et ne peut pas se permettre de venir avec moi. De plus, nous avons découvert qu'il faut un visa signé pour prendre l'avion jusqu'à Montedorma.

Me voilà donc, en train de faire ma valise. J'emmène mon ordinateur, ma lisseuse, car il est hors de question que je vienne sans nouvelle technologie et sans vêtement dans une île que je ne connais pas. Je pense regarder sur Internet l'île, mais je ne la trouve nulle part. Existe-t-elle vraiment ? Annie m'appelle, c'est l'heure de prendre la route.

Annie prend les choses en main. Elle n'emmène à la gare, s'occupe de mes bagages et je dois embarquée. Je suis paniquée mais je ne laisse rien paraître. Je ne veux pas inquiéter Annie, elle est déjà très angoissée ! Elle me sert fort contre elle et me promet de l'appeler rapidement, je lui souris mais le celui-ci n'arrive pas à mes yeux.Une hôtesse m'installe dans un petit avion avec quatre autres personnes. C'est curieux ! Je n'ai tellement pas dormi le nuit dernière, que je ne tarde pas à tomber dans les bras de Morphée.

Je suis réveillée par l'atterrissage. L'hôtesse nous explique que nous sommes arrivés sur l'île de Montedorma et me demandons de la suivre. Nous arrivons au milieu d'une aéroport rempli de baie vitré. C'est juste magnifique. Il y a des palmiers, des voitures luxueuses et beaucoup de végétations. Je suis très impressionnée et en oublie mon angoisse. Je vois Collin. Que fait-il ici ? Il se dirige vers moi, il prend ma valise, mon sac de voyage et me laisse mon sac à main, il me sourit :

-Bienvenue Madame, bienvenue dans notre magnifique île. (je remarqueson accent, ressemblant à celui des marseillais.).

-Quel temps fait-il Collin ? Où allons nous ?

-(Collin sourit) Il fait 28 degrés, Madame et je vais vous emmener dans vos appartements.

Je le suis vers une petite voiture blanche. Nous longeons la côte, je vois la mer tentante bleu turquoise. Le vent est frais, mais très agréable. Nous arrivons devant une énorme bâtisse, toute blanche. Elle ressemble aux maisons de Santorin, en Crète. Je suis ébahie ! Quelle grandeur, quelle beauté ! Quand je pénètre dans la maison,j'observe sa propreté, sa belle décoration et sa vue magnifique par les fenêtres.

Il amène mes sacs dans une pièce au troisième étage. Elle est aussi grande que mon appartement, je dirais 35 mètres carrés, un grand lit avec de très belles décorations. Un balcon vient compléter cette pièce magique. Une salle de bains avec jacuzzi, douche et lavabo est à ma disposition ainsi qu'un dressing immense. Quand je retourne dans la chambre, j'observe que Collin est parti laissant mes bagages dans le dressing. Un homme, grand d'1m85, des épaules larges, deux yeux très vert me regarde. Je me sens petite face à lui avec mon mètre 70.

Il me regarde, aucune expression n'apparaît sur son visage. Il me lance:

-Ah vous voila enfin, ça fait 5 jours que je vous attends !

Je suis outrée :

-mais pour qui vous prenez vous ?

-Pour le maître des lieux, Léna. Ton maître, Ian. Et je te le dis, tu seras à moi, à mon service tous les jours de la semaine, et cela, pendant 2 ans, alors, ne me résiste pas.