A New Vampire

Chapitre 2

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  Mon père me traîna jusqu'à son bureau, où il me fit m'asseoir sur le canapé qui habillait la pièce. Très vite ma mère nous avait rejoint, et elle avait fermé la porte, faisant de cette conversation quelque chose de personnel et de flippant.

À croire que tout est flippant ici...

   - Ecoutez, je sais que j'ai fais une connerie, jamais je n'aurais dû parler de cette manière devant la cour, mais avouez qu'il le méritait ce salopard, non ? dis-je, sachant très bien que j'allais me faire réprimander.

Ma mère soupira et vint s'installer à mes côtés.

   - Tu sais Harry, ce n'est pas pour rien que ton grand-père, ton père, toi et moi avons été choisis comme représentant de la famille Styles, et donc par conséquent chefs de ce royaume.

Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Mon père prit la relève :

   - Pour faire court, tous les membres de notre famille disent que nous avons les bons gènes pour gouverner, mais également les bons gènes pour être juste envers les citoyens.

   - Et donc ? demandais-je.

   - Et donc, nous sommes très fier de toi Harold. Certes tu aurais pu intervenir autrement, mais Hardwin avait besoin qu'on le remette à sa place, et je dois avouer que tu as été très efficace. Je ne me fais pas de soucis quant à l'avenir du royaume lorsque tu en seras son dirigeant.

Wow. Je ne m'attendais vraiment pas à ça !

Mes parents ne m'ont jamais fait de compliments, alors en recevoir un alors que j'ai joué mon rôle de parfait glandeur... Je suis touché.

   - C'est pour cela que ta mère et moi avons décidé que ce sera toi qui mèneras l'enquête contre Paul Hardwin. finit mon père en me souriant.

Alors là, je suis véritablement scotché. En me demandant ça, mes parents place toute leur confiance en moi, afin que je trouve ce que cet enflure cache réellement. En cent vingt longues années, c'est la première fois qu'il me confie une tâche aussi importante. Maintenant, j'espère en être digne.

   - Nous avons demandé à Horan de t'accompagner. Vous partez demain matin à l'aube. Tu n'as plus qu'à préparer tes affaires mon chéri ! me dit ma mère avant de se lever, de déposer un léger baiser sur mon front et de sortir de la pièce, me laissant seul avec mon paternel.

Niall est l'un de nos gardes du corps. Celui avec qui je m'entends le mieux. Il est le seul que je n'arrive pas à insulter. C'est sûrement à cause de sa bouille d'enfant. Quand j'étais petit et que je disais quelque chose de déplacé, j'avais toujours peur qu'il se mette à pleurer... Alors au fil des années, j'ai arrêté. Enfin, en sa présence bien sûr, j'ai un statut à garder.

   - Je sais que tout cela doit te paraître absurde Harold. Mais nous avons totalement confiance en toi. Nous savons que tu arriveras à réunir toutes les preuves qu'il te faudra pour faire tomber ce moins que rien. Et puis, nous nous inquiétons avec ta mère. Nous avons l'impression que plus les jours passent, plus tu sombres dans le néant. Alors nous nous sommes dit que cela pourrait également t'aider, et te changer les idées... Et puis, vois le bon côté des choses : tu trouveras peut-être ton calice là-bas ! s'exclama-t-il en rigolant doucement.

Alors c'est pour ça ! Je comprends maintenant pourquoi ils s'empressent de m'envoyer mener mon enquête sur Hardwin. Je peux comprendre leur motivation : ils s'inquiètent pour moi, ce qui est normal pour des parents... Mais dans ce cas là, ils auraient pu m'en parler avant !